K. E, une veuve, a été arnaquée d’une somme de 280 000FBu par un soi-disant commerçant habitant en Ouganda, Jean-Marie Rukundo, via les réseaux sociaux Facebook et whatsapp.
Le porte-parole de l’Inspection générale de la police, Désiré Nduwimana, a prodigué des conseils à l’égard des utilisateurs des réseaux sociaux. Il a conseillé ces derniers de ne pas nouer des relations confidentielles avec n’importe qui rencontré sur ces réseaux sociaux. A nos jours, il y a des escrocs ou arnaqueurs qui utilisent de belles photos pour leurs profils de Facebook et Whatsapp. Lesdits arnaqueurs utilisent souvent des numéros des pays étrangers sur la plateforme Whatsapp. C’est ce qui est arrivée à K.E. Cette dernière a été escroquée par Jean-Marie Rukundo, qu’elle a rencontré sur ces réseaux sociaux. En premier lieu, ils faisaient des conversations sur Facebook puis sur Whatsapp, dit-il M. Nduwimana.
La veuve a fait un transfert d’argent via Lumicash d’un montant de 280 000 FBu en quatre tranches vers M. Rukundo. Ce dernier parlait à Mme K.E de l’arrivée d’une camionnette chargée de marchandises, à la frontière Burundi-Tanzanie dans les heures avancées de la nuit. Et par le comble de malheur, la Police burundaise l’arrête et lui fait payer 40 000 FBu de pourboire. D’où il a demandé à cette veuve de lui transférer cette somme via lumicash.
Toute la somme restante a été perdue de la même manière. En dernier lieu, Jean-Marie Rukundo a raconté à K.E qu’il a été arrêté par une autorité de la police à Bujumbura au lieu communément appelé « I Wabo W’abantu ». La femme a accepté cet arnaque et « a déposé ses plaintes à la police judiciaire de parquet le 3 janvier 2022, contre le Service national de renseignement (SNR) ». Après, des enquêtes approfondies, la Police a trouvé que c’était un mensonge envers la Police du Burundi. Mme K.E a terni l’image du SNR. Elle a été arrêtée par la Police du Burundi, le mercredi 12 janvier 2022 pour un interrogatoire comme précise les articles 2064 et 2067 du code pénal », a indiqué M.Nduwimana.