La Chambre basse du Parlement a adopté, lors de la séance plénière du mardi 26 octobre 2021, un projet de loi en rapport avec le financement du Projet d’appui à l’amélioration des compétences et de l’employabilité des femmes et jeunes (Pacej) au Burundi. Ce projet sera financé avec environ 145 milliards de FBu.
Signé à Bujumbura le 16 août 2016, le projet Pacej sera mis en œuvre sur une période de cinq ans et sera financé par la Banque mondiale avec 80 millions de dollars, soit environ 145 milliards de FBu, a indiqué le ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana qui a présenté ledit projet.
Selon lui, le projet Pacej est structuré en trois composantes à savoir l’amélioration du développement des compétences qui sont orientées vers le marché du travail ; la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ainsi que le renforcement des systèmes de données pour le développement des compétences axées sur le marché, la gestion des projets, le suivi-évaluation et l’intervention d’urgence contingente. L’objectif du projet est d’améliorer l’accès aux opportunités en matière de formation sur le développement des compétences et d’entrepreneuriat pour les jeunes en particulier les femmes et les réfugiés et d’en améliorer les compétences par rapport au marché du travail.
Certains députés ont voulu savoir pourquoi le projet inclut les réfugiés étrangers au Burundi alors qu’ils bénéficient de la prise en charge et des appuis du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugies (HCR). Le ministre Havyarimana a répondu que la prise en compte des réfugiés est conforme aux engagements pris par le gouvernement du Burundi en référence avec la Convention de 1951 sur les refugiés.
S’agissant de la manière dont les bénéficiaires de ce financement seront répartis par province, le ministre a dit que le projet va appuyer cent Centres d’enseignement des métiers (Cem) disséminés à travers tout le pays. Les bénéficiaires sont les femmes et les jeunes de toutes les provinces qui bénéficieront des formations dispensées dans ces établissements. Le choix et l’identification se fera à partir de ces centres.
Après l’analyse dudit projet de loi et quelques amendements, il a été adopté à l’unanimité par 110 députés.