Le ministre des Finances, du budget et de la planification économique, accompagné de son homologue du ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a procédé, le mercredi 27 avril 2022, à la signature d’un accord de financement pour le Programme de Développement de l’Entrepreneuriat Rural (PRODER), entre le gouvernement du Burundi et le Fida (Fonds International pour développement agricole), représenté par la directrice régionale du Fida division Afrique Orientale et Australe, Sara Mbago Bhunu.
Le ministre en charge des Finances, Domitien Ndihokubwayo a exprimé la gratitude du gouvernement du Burundi envers le Fond International de Développement Agricole (Fida) pour les multiples appuis qu’il ne cesse d’apporter à la population burundaise.
Le ministre a ajouté que la convention qui vient d’être signée entre le gouvernement du Burundi et le Fida est composée d’un don de quarante deux millions neuf cent cinquante milles dollars américains (42 950 000) et un prêt concessionnel de dix millions sept cent milles dollars américains (10 700 000), soit un total de 53 700 000 dollars américains.
Le programme aidera à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes
Selon le ministre Ndihokubwayo, cette activité vient appuyer le programme du gouvernement du Burundi à travers le slogan du chef de l’Etat, « que chaque bouche ait à manger et que chaque poche ait de l’argent » et coïncide avec le plan national de développement (2018-2027). Ce projet va s’étendre sur dix ans (10 ans) et en plus des dix provinces d’intervention du Fida s’ajoute deux provinces, Bururi et Makamba.
Il a rappelé en outre que ce programme va contribuer à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des communautés rurales et cela va toucher quatre vingt cinq mille ménages (85 000) des provinces d’intervention. Mais le souhait du gouvernement du Burundi est d’avoir une portée nationale, afin de permettre d’améliorer les conditions de vie des burundais, l’autosuffisance alimentaire, la situation nutritionnelle des enfants et l’employabilité des jeunes.
La directrice régionale a remercié le gouvernement du Burundi pour sa collaboration, et félicite l’équipe qui s’est impliquée dans la préparation de cette activité. Elle a ajouté que ce programme va être bénéfique pour l’emploi des jeunes et des femmes, ce qui va engendrer une transformation du secteur agricole au Burundi.
Aline Nshimirimana