L’Agence de développement du Burundi(ADB) en collaboration avec le Centre for développent and entreprise great lakes (CDE) a organisé le mercredi 23 novembre 2022, le 3e sommet de l’économie. Plusieurs thèmes sont à l’ordre du jour dans ce somment dont l’amélioration du climat des affaires du secteur privé et la promotion de ce secteur constitue une voie sûre pour la relance de l’économie burundaise.
Selon le directeur général de l’ADB, Audace Ngendakumana, le secteur privé assure 90% de l’emploi dans les pays en développement. Il a précisé que l’ADB est consciente qu’un secteur privé dynamique constitue un puissant moteur de création d’emploi et un des fondements d’une croissance économique durable. Cependant, le secteur privé fait face à plusieurs défis qui freinent sa croissance. Il s’agit, entre autres, des difficultés d’accès au financement bancaire, du manque d’infrastructures appropriées, d’une faible qualification de la main d’œuvre, etc.
Pour l’assistant du ministre du Commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme, Jean- Claude Kanene, l’économie burundaise connait de fortes contraintes structurelles notamment son enclavement, la petite taille de son marché, son déficit énergétique et sa dépendance aux cours internationaux des matières premières, etc. il a ajouté que c’est pourquoi, la décision d’investir au Burundi peut être retardée par un ensemble d’obstacles parmi lesquels se trouvent d’éventuelles corruptions, l’accès au marché financiers, etc. En effet, il a précisé que la promotion du secteur privé par l’amélioration du climat des affaires et des investissements constitue une voie sûre pour la relance de l’économie burundaise.
La participation du secteur privé dans le développement est encouragée
M. Kanene a fait savoir que le gouvernement du Burundi a déjà pris l’option de mettre en place toutes les conditions favorables à un environnement propice au développement du secteur privé. Aussi, il encourage et soutient la participation du secteur privé dans le développement économique du pays. Car, le secteur privé permet, non seulement de créer une classe moyenne d’opérateurs économiques, mais aussi de développer les bases d’une croissance économique forte et durable.
M. Kanene a souligné que ce sommet est d’une grande importance car, c’est pour soutenir la croissance économique afin d’augmenter les recettes fiscales. Il a interpellé tous les Burundais à innover toutes les initiatives possibles afin d’appuyer le Burundi dans sa mise en œuvre effective du Plan national de développement (PND) 2018-2027.
Fidès Ndereyimana
Alain Lauris Ndongozi(Stagiaire)