«A l’horizon 2040, le Burundi sera un pays paisible, où chacun vit dans des conditions décentes, où personne ne meurt d’une cause évitable, avec une économie compétitive tirée des secteurs agro alimentaire et «ndustriel à haute valeur ajoutée et par une exploitation minière au bénéfice de la société. Le tout, dans un environnement naturel préservé et avec la prise en compte du genre et de l’équité». Tel est l’énoncé de la vision. Partant de ceci, Alain Ndikumana, chef de bureau d’études stratégiques et de développement à la présidence a indiqué que cela ne doit pas être une utopie ou un slogan, tous les secteurs doivent s’approprier de la vision 2040-2060. Pour y parvenir, il faut que tout un chacun s’en approprie, chacun dans son secteur d’intervention. Pour le compte de la diaspora qui a un rôle majeur à jouer à travers le pilier partenariat, elle doit impérativement faire confiance aux autorités administratives, et en réciproque celles qui doivent faciliter les demandes dans les zones d’intervention.
M. Ndikumana,orateur de la deuxième journée des activités de la semaine dédiée à la diaspora burundaise qui se déroulent en province de Kayanza du 30 juillet au 1er août, a fait savoir que la diaspora a un rôle majeur à jouer dans la mise en œuvre de la vision 2040-2060 via le pilier partenariat. Parmi les indicateurs de ce pilier, souligne-t-il, les transferts de fonds des migrants qui pourront chaque année être utilisés dans la mise en œuvre des projets d’investissements. Donnant l’exemple de la diaspora éthiopienne qui envoie environ 5,5 milliards de dollars américains pour contribuer au développement de leur pays, il a conseillé à la diaspora burundaise à être soudée, unie pour le développement. Car, a-t-il dit, «un pays qui a une diaspora non unie, ne peut pas se développer». Selon lui, le gouvernement favorise le cadre macro économique. Il a signalé qu’utiliser les canaux non conventionnels déséquilibre le système économique. Ce qui conduit à la rareté des devises.
Tous ensemble, servons notre chère patrie
Léocadie Ndacayisaba, la ministre ayant les Tics dans ses attributions a interpellé la diaspora burundaise à s’associer aux Burundais pour servir le pays, le rehausser à un niveau de développement très significatif dans tous les domaines. Elle leur a demandé de porter loin la belle image du pays. Elle a informé que chaque secteur continu à élaborer des projets qui s’orientent dans le cadre de la mise en œuvre de la vision d’un pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, et la diaspora est encouragée à fournir des efforts dans l’exécution de ces derniers. Il a interpellé la diaspora à venir appuyer le pays en termes de connaissances et matériels.
Sensibiliser la diaspora burundaise à s’unir pour le développement de sa patrie
Les interventions des participants se sont centrées sur la vue commune de l’atteinte de la vision 2040-2060. Certains ont même montré certaines avancées significatives dans tous les secteurs de la vie du pays . Ils ont promis d’aller sensibiliser les natifs résidents dans les quatre coins du monde à se réveiller et s’unir pour la mise en œuvre de la vision. Au gouvernement, ils ont demandé de donner à la diaspora burundaise les informations relatives à l’évolution de la situation politique, économique et sociale, protéger et défendre les intérêts de la diaspora; faciliter la tâche des membres de la diaspora qui viennent investir dans leur pays natal. Il importe de signaler que les membres de la diaspora présents sur place, ont pris des engagements de contribution dans l’achat d’un appareil médical IRM inexistant au Burundi.
Donathe Ndayisenga