Le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye a procédé à la clôture des activités de la table ronde de deux jours, partenaires au développement et investisseurs privés. Il a indiqué qu’il se réjouit des résultats enregistrés au cours des deux jours de travail de mobilisation des ressources visant la mise en œuvre de la Vision 2040-2060 du Burundi.
Le chef de l’Etat burundais a saisi cette occasion pour saluer la tenue de la table ronde et son organisation, et a exprimé sa gratitude à l’endroit des participants. Selon lui, les sujets débattus étaient beaucoup enrichissants. «C’était un moment de prendre connaissance des atouts méconnus susceptibles d’investissement au Burundi. Je me réjouis de l’intéressement que vous avez manifesté en répondant à l’invitation dans ces assises», a indiqué le président de la République.
M. Ndayishimiye a ainsi rassuré les partenaires au développement et les investisseurs privés de l’engagement du pays à prendre le chemin de la réforme structurelle du pays pour promouvoir les investissements au Burundi et un partenariat gagnant-gagnant. Et d’ajouter que la mobilisation des ressources n’est pas seulement un engagement de chiffre mais un engagement morale de tout un chacun. Le chef de l’Etat a poursuivi en promettant aux différents investisseurs et partenaires au développement du Burundi des consultations et dialogues pour concrétiser les engagements respectifs pour l’atteinte à sa vision de développement durable.
Le président Ndayishimiye appelle à transformer les dialogues en actions concrètes
Le chef de l’Etat n’a pas manqué de dire qu’il prône un travail d’ensemble et l’a bien dit dans ses propres termes : «Ensemble tout est possible». Le président Ndayishimiye a ainsi appelé tout un chacun à la transformation des discussions et dialogues de la table ronde en actions concrètes.
Signalons que les activités de la deuxième journée ont débuté par des panels au cours desquels, des échanges sur les opportunités d’investissement dans les domaines de la santé, l’agriculture et la transformation agroalimentaire, les infrastructures et l’énergie ont été évoqués.
Des engagements financiers ont été enregistrés du côté des partenaires et investisseurs privés
Toutefois, un moment de mobilisation des ressources a eu lieu où différents participants ont pris le temps de montrer leurs investissements. Il y a lieu de citer notamment la Bad qui a promis sept cents millions de dollars américains sur 5 ans dans les domaines d’intervention au Burundi, le groupe de la Banque mondiale 1,8 milliards de dollars, le système des Nations-unies au Burundi, 1 milliard de dollars sur 3 ans, etc. Des investisseurs privés ont également montré l’engouement de contribuer au développement du pays. Signalons également que des mémorandum d’entente et accords de financement ont été signés entre le Burundi et ses partenaires au développement dont le Fida, etc.
Laurent Mpundunziza