La Turquie a organisé, du 24 au 26 mai 2022, un sommet des médias Turquie-Afrique dans sa Capitale économique Istanbul. Ledit sommet visait le renforcement de la coopération entre la Turquie et les pays africains à travers les plateformes de communication et d’information. Le partage des expériences et des informations et à affiner le partenariat de collaboration entre les journalistes turcs et ceux des pays africains sont porteurs d’espoir dans le renforcement de la coopération entre la Turquie et les pays africains. Le Burundi a été représenté par la présidente du Conseil national de la communication (CNC), Vestine Nahimana et le directeur général des Publications de presse burundaise (PPB), Nathan Ntahondi.
Selon M. Ntahondi s’exprimant après son retour, les activités dudit sommet ont été ouvertes officiellement par le directeur de la communication de la présidence de Turquie, Fahrettin Altun. Dans son discours inaugural, M. Altun était revenu sur les bonnes relations de longue date qui caractérisent la Turquie et les pays africains, précisant en outre que le dialogue et l’attention portée par la Turquie au continent africain sont basés sur les principes d’égalité et d’intérêt mutuel.
Dans ce sommet, étaient conviés les représentants de 80 médias venus de 45 pays africains. Etaient également invités les représentants des médias turcs, les diplomates africains, les cadres des institutions publiques et privées et les représentants du secteur privé.
L’objectif du sommet des médias Turquie-Afrique s’inscrivait dans le cadre de tisser des liens solides de coopération gagnant-gagnant entre les membres de la presse turque et ceux africains. L’objectif poursuivi par les participants était l’échange d’expériences et d’informations, et le renforcement de partenariats entre Etats africains et la Turquie.
Le journalisme assiégé par le numérique, un des thèmes développés
Durant deux jours, les participants ont abordé, entre autres thèmes, les défis post-pandémique de Covid-19 dans le journalisme, le journalisme assiégé par le numérique, les femmes dans le journalisme. Ils ont en outre échangé sur les entreprises turques en tant que pourvoyeurs de solution dans le capital humain en Afrique à travers le renforcement des capacités du Personnel des investissements publics et privés. A titre illustratif, a dit M. Ntahondi, la Fondation Maarif de Turquie œuvrant dans le domaine d’éducation a déjà ouvert des établissements dans divers pays africains y compris le Burundi.
Les participants ont également débattu sur l’importance de la mise en place des plateformes de communication entre les médias turcs et africains dans l’optique du renforcement des relations.
A propos des défis post-pandémique de Covid-19, selon toujours M. Ntahondi, les participants ont trouvé qu’il y a eu beaucoup de difficultés rencontrées par les journalistes dans l’exercice de leur métier.
Claude Hakizimana