Un bon nombre d’enfants déplacés avec leurs parents de Gatumba au site Gisagara en commune Mubimbi de la province de Bujumbura ne vont pas aujourd’hui à l’école. Selon la directrice provinciale du DPDFS (Développement familial et socialà), Adélaïde Hatangayo, seuls sept cent enfants sur deux mille six cent quarante huit de la 1ère année fondamentale, la 3ème année post-fondamentale identifiés, ont reçu un kit scolaire dudit ministère et sont dans les écoles des environs. C’est un reportage du 10 otcobre 2024.
Adelaide Hatangayo a fait savoir que sur deux mille six cent quarante huit enfants de la 1ère année fondamentale, la 3ème année post-fondamentale identifiés, sept cent parmi eux ont reçu un kit scolaire du ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre et étudient dans les écoles des environs, nonante huit autres attendaient encore d’être servis. Il va sans dire que les autres élèves de ce site n’ont pas eu où étudier. Elle a ajouté que les parents qui ont de petits enfants les ont gardés près d’eux à la maison car ils les jugent très petits pour aller étudier à Martyazo à 3 km à pied. Ainsi les parents qui ont des enfants demandent l’aménagement des sites mobiles pour que leurs enfants jouissent du droit à l’éducation comme les autres.
Construction de salles de classe,une urgence
Le secrétaire provincial de la Croix-rouge, Pacifique Nduwimana a signalé que la Croix-rouge en collaboration avec l’Unicef va construire des salles de classe mobiles audit site dans un premier temps afin de garantir à ces enfants leur droit à l’éducation. Il a signalé que le CICR (Comité international de la Croix rouge et de Croissant ouge) dispose de mille bâches, qu’une fois lui approcher, il peut les libérer pour construire ces salles de classe au site.
Compte tenu de l’emplacement du site, situé sur le sommet d’une montagne, trois mille quatre soixante sept enfants sont en besoin urgent de vêtements pour se protéger contre le froid. Les déplacés quant à eux, ont indiqué que la situation devient plus difficile surtout pendant cette période pluvieuse qui s’annonce.
Certains occupants du site ont commencé à le quitter pour regagner leurs anciens ménages d’avant les inondations.
Eliane Nduwimana