La proprété dans les ménages devrait être une priorité des déplacés
Le site des déplacés de Gateri se trouve dans la commune Bukinanyana de la province de Bujumbura. Il est constitué de 1024 ménages victimes des innondations de Gatumba. Beaucoup de ces derniers utilisent des toilettes communes. La propreté de ces dernières laisse à désirer. Les déplacés sonnent un cri d’alarme et demandent aux autorités de cette localité de tout faire pour disponibiliser les toilettes suffisantes dans le but de lutter contre le choléra.

Dr Nia : les déplacés devrait faire la propreté leur priorité pour se prévenir contre les maladies liées au manque d’hygiène ( Photo : Rose Mpekerimana)
Aline Sibomana, une déplacée contactée par Le Renouveau, précise que le site des déplacés de Gateri est constitué de 1024 ménages. « Au sein de ce site, nous avons peu d’agents de santé communautaire. Ceux-ci viennent de l’extérieur pour sensibiliser les déplacés sur les bonnes pratiques à observer pour lutter contre les maladies liées au manque d’hygiène. Comme ils sont moins nombreux, ils viennent très rarement dans notre site. Cela signifie que les déplacés ne sont pas suffisamment sensibilisés », indique-t-elle.
Mme Sibomana fait savoir que plus de deux ménages partagent une même toilette. Il arrive que certains membres de ces ménages restent réticents sur les bonnes pratiques d’hygiène et assainissement. « Comme se sont des toilettes communes, tout le monde se jette le tort. Certains ne voient pas l’importance de l’ hygiène dans leurs toilettes et dans leurs ménages. Pourtant, nous avons de l’eau suffisante dans les robinets publics. Il manque une sensibilisation pour le changement de comportement », ajoute-t-elle.
Le médecin responsable de la clinique mobile du site des déplacés de Gateri, Huguette Nia fait savoir que les prestataires de soins donnent souvent des séances de sensibilisations aux déplacés en rapport avec les bonnes pratiques pour lutter contre certaines maladies évitables par l’hygiène et l’assainnissement « Les centres de santé proches du site Gateri envoient souvent des agents de santé communautaire pour renforcer les séances de mobilisation des gens habitant ledit site. Comme le changement de comportement est un processus, certains déplacés restent réticents. Mais, nous ne ménageons aucun effort pour essayer de prévenir les maladies liées au manque d’hygiène », mentionne Dr Nia.
Le médecin responsable de la Clinique mobile du site Gateri interpelle les déplacés dudit site d’être conscients que la proprété de leurs ménages devrait être leur priorité pour se prévenir contre différentes maladies.
Rose Mpekerimana