
Emmanuel Sinzohagera : « Nous avons a pu rencontrer le président de la chambre des représentants ainsi que le président de la Chambre des conseillers pour discuter de nos relations bilatérales entre les deux institutions » (Photo Eliane Nduwimana)
Le président du Sénat du Burundi, Emmanuel Sinzohagera accompagné de son épouse est rentré au pays, le vendredi 16 juin 2023, en provenance d’une mission de travail effectuée au Kenya et au Royaume de Maroc. Au Kenya, il a participé dans une prière organisée par le Sénat kenyan sous le thème « Réconciliation » et au Royaume du Maroc, il a participé dans une conférence organisée par l’Union interparlementaire sur le thème de dialogue interparlementaire.
Dans une interview accordée aux médias, le président du Sénat burundais, Emmanuel Sinzohagera a fait savoir qu’il vient d’une mission de travail au Kenya où il répondait à une invitation envoyée par le président de l’Assemblée nationale, de participer dans une prière organisée par le Sénat du Kenya sous le thème « la réconciliation ». « Les leaders de ce pays ont organisé une séance de prière pour débattre la question de réconciliation parce que, comme en peu partout après les élections, il y a des crises ou des malentendus. Les différentes confessions religieuses ont pris part à cette prière », a-t-il précisé.
Renforcer la cohésion sociale entre les différentes religions en incitant le dialogue
Le président du Sénat burundais a continué son voyage de travail au Royaume de Maroc où il a participé à une conférence organisée par l’Union interparlementaire sur le thème « dialogue interparlementaire ». Selon lui, au Burundi, on a cette liberté de convictions religieuses, d’exprimer nos fois respectives. Mais il y a des communautés où on observe des discriminations basées sur les convictions religieuses ou de l’exclusion même. Alors c’était une façon de faire une prédication aux Parlements, de leur demander de jouer clairement leur rôle afin de favoriser effectivement l’inclusion, la tolérance et l’unité dans la diversité. « Etaient présents les représentants des Parlements du monde mais aussi les leaders religieux, les professeurs d’université, les représentants des sociétés civiles pour débattre sur le renforcement de la cohésion sociale entre les différentes religions en incitant ces dernières au dialogue. Cela a été une opportunité d’appeler différents Parlements de considérer ce thème dans nos activités quotidiennes», a-t-il dit.
« En marge de cette conférence, on a pu rencontrer le président de la Chambre des représentants ainsi que le président de la Chambre des conseillers du Royaume de Maroc pour discuter de nos relations bilatérales entre les deux institutions », a-t-il signalé.
Eliane Nduwimana