Le mardi 15 octobre 2024, le ministre des Affaires de la communauté est-africaine, de la jeunesse, du sport et de la culture , Gervais Abayeho était invité au palais des congrès de Gitega pour répondre aux questions des sénateurs. Au cours de ladite séance plénière qui était dirigée par la Première vice-présidente du sénat, Denise Ndadaye, différentes inquiétudes des sénateurs en rapport avec l’intégration du Burundi au sein de la CEA, ontsoulevées. Et de cela , ils ont formulé des recommandations touchant les quatre domaines d’intervention dudit ministère.
Dans le domaine de la culture, les sénateurs ont recommandé la réhabilitation et la bonne organisation du palais des arts de Bujumbura pour qu’il sert, seulement, à la promotion de la culture burundaise et ne pas l’utiliser pour d’autres activités. Dans le domaine sportif, il a été recommandé aux ministre en charge du sport de veiller à la disponibilisation d’un terrain pour les jeux de mains comme le basketball,volleyball, handball, etc remplissant les normes internationales mais également veiller à ce que les stades de football qui seront construits dans les jours à venir suivent les normes recommandées par la Fédération internationale de football (Fifa). Dans le même domaine, il a été recommandé à M.Abayeho de suivre et protéger les terrains appartenant à son ministère car, des fois, les gens mal intentionnés s’accaparent de ces derniers. Une autre recommandation concerne la promotion des disciplines sportives en ces moments où il y a constation que certaines de ces dernières sont mal gérées, ce qui cause de mauvais résultats dans les compétitions internationales.
Concernant le domaine de l’intégration du Burundi au sein de la CEA, les sénateurs ont recommandé au ministre Abayeho de voir comment assister les Burundais qui éprouvent des difficultés à entrer dans certains pays membres de la CEA notamment le Sud-Soudan.Dans le cadre de faciliter l’entrée des marchandises dans le pays , les sénateurs ont recommandé que les ministères concernés collaborent pour résoudre le problème des camions qui passent une longue durée sur les barrières douanières, ce qui cause aux commerçants un manque à gagner. Ils ont demandé que le personnel des services douaniers preste 24h sur 24. Ils ont enfin recommandé que la langue française soit incluse parmi celles utilisées au sein de la CEA comme convenu.
Eric Sabumukama