
La réhabilitation des routes va bientôt reprendre
Ce mardi 29 août 202, le ministre des infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux, Dieudonné Dukundane était invité au palais des congrès de Gitega pour répondre aux questions des Sénateurs. Cette séance de questions orales avec débat s’est tenue sous l’égide du président du sénat Emanuel Sinzohagera.
Les questions des sénateurs adressées au ministre en charge des infrastructures étaient essentiellement centrées sur le ralentissement des activités de réhabilitation des routes dans le pays et la résistance à l’usure des parties réhabilitées, l’état des lieux de construction des infrastructures publiques pour diminuer les fonds alloués à ce domaine ainsi que sur le projet de logement sociaux.
Concernant le projet de réhabilitation des routes qui semble être arrêté en ces derniers jours, M. Dukundane a tranquillisé en précisant que ce ralentissement des activités est dû aux formalités pour entrer dans le nouveau budget et ces dernières sont jusqu’ici terminées. Ainsi les travaux de réhabilitation des routes vont se poursuivre comme prévus. Au cours de la précédente année budgétaire, sur 60 000 km2 prévus, 120 000 km2 ont été réhabilités, soit un taux d’exécution de 200%. Quant à la faible résistance des parties réhabilitées qui s’endommagent peu de jours après les travaux, le ministre Dukundane reconnaît cette lacune. Il la justifie par le fait que certaines routes passent dans des milieux où le sol est fragile et où il y a des glissements de terre. Malgré cela, l’Agence routière du Burundi (ARB) continue son travail et réhabilite encore la partie endommagée. Le ministre Dukundane ne manque pas de souligner que c’est la première fois que les Burundais exécutent eux-mêmes les travaux de réhabilitation des routes, d’où certaines lacunes. Mais, ajoute-t-il, au fur du temps, nos ouvriers s’améliorent et améliorent la qualité de leur travail.
Différentes infrastructures publiques en train d’être construites
A la question de savoir l’état des lieux de la construction des infrastructures publiques afin de diminuer les frais de location dépensés par l’Etat, M. Dukundane a précisé que le pas franchi est satisfaisant. Il a évoqué premièrement les hôpitaux communaux qui sont en train d’être construits partout dans le pays. Ces derniers s’évaluent à trente-six au cours de l’année budgétaire 2021-2022 et trente-sept au cours de l’année budgétaire 2022-2023. Ces derniers sont aujourd’hui au stade de finissage. Il n’a pas manqué d’évoquer d’autres infrastructures en cours de construction dans différentes provinces. Il s’agit, entre autres, du bureau de l’OBR à Karusi, du parquet général de la République à Gitega, des buildings qui logeront différents services de l’Etat à Gitega, du palais des conférences internationales en mairie de Bujumbura, de la réhabilitation des infrastructures à l’Université du Burundi et à l’Ecole Normal Supérieur, de l’extension du commissariat général des migrations, etc.
Le projet de logements sociaux débute bientôt
Quant à la question de mise en exécution du projet de construction des logements sociaux qui traîne de commencer alors que son début était prévu en cette été 2023, M. Dukundane a tranquillisé les sénateurs. Il a rassuré que le projet va bientôt débuter en commençant par le site Socarti où les études géotechniques sont terminées. Il en est de même des autres sites réservés à ce projet comme Kizingwe-Bihara et Nkenga-Busoro. Il précise qu’avec ce projet, 33 000 maisons seront construites chaque année. Et de préciser que les demandeurs de logement sociaux qui se sont fait inscrire s’évaluent à cinquante mille. Le début de ce projet est aussi urgent afin de permettre aux premiers occupants des deux sites de la commune Muha de recevoir les autorisations de bâtir qu’ils attendent, il y a dix ans.