Dans l’avant midi du lundi 8 mai 2023, les sénateurs ont analysé et adopté à l’unanimité le projet de loi portant ratification par la république du Burundi de la constitution et la convention de l’UAT (union africaine des télécommunications) signées le 7 décembre 1999 au Cap Town en Afrique du Sud telles que révisées le 10 juillet 2014 à Harare. UAT se hâte à faire de l’Afrique un acteur actif de la société mondiale de l’information. Les travaux de cette séance plénière étaient dirigés par le président du Sénat Emmanuel Sinzohagera.
Dans l’exposé des motifs, la ministre de la Communication, des technologies de l’information et des médias, Léocadie Ndacayisaba a parlé des visions et missions de l’UAT. Parmi celles-ci, elle a insisté sur le fait que cette institution africaine permet de favoriser le développement rapide des info-communication en Afrique en vue de réaliser l’accès et le service universels ainsi qu’une connexion totale entre les pays de la manière la plus effective et efficace. La ratification de ces textes va permettre l’intégration des opérateurs du secteur privé dans le processus du développement des télécommunications en Afrique. Le Burundi en tirera plusieurs profits notamment la promotion du développement et l’adoption des politiques et cadres de réglementation appropriés en matière des télécommunications. La promotion du financement du développement des télécommunications, des programmes spéciaux pour le pays et le développement des télécommunications rurales.
La ministre Ndacayisaba a en outre souligné qu’en tant que membre à part entière, le Burundi bénéficiera d’un accompagnement en expertise TIC, une aubaine pour le pays. C’est au moment où, il s’attèle à mettre en place des infrastructures télécoms et TIC de grande envergure, ce qui va dans la droite ligne des missions principales de l’UAT à inciter et à encourager les pays africains au développement des infrastructures des TIC et les services associés sur le continent africain. La promotion et l’encouragement des échanges d’informations, d’expertise et de la technologie ayant train aux télécommunications dans l’intérêt de tous les Etats membres et de tous les membres associés.
Et Léocadie Ndacayisaba de faire remarquer que la convention et la constitution de l’UAT doivent être ratifiées par tous les gouvernements signataires et que le gouvernement du Burundi les a signées, il convient de procéder à leur ratification. Une étape cruciale qui permettra au Burundi de jouir pleinement des droits et avantages conférés par la convention et la constitution de l’UAT.
Amédée Habimana