Dans l’après midi du dimanche 22 septembre 2024, le président du Sénat, Emmanuel Sinzohagera est rentré de la république sud-africaine où il a participé dans la douzième conférence annuelle des présidents des parlements africains. Dans le secteur de l’éducation, il est important d’adapter le programme de l’enseignement aux besoins de l’Afrique pour son développement.
Arrivé à l’aéroport international Melchior Ndadaye, M. Sinzohagera a fait savoir que plusieurs secteurs concernant la vie africaine ont fait l’objet d’échanges dans cette conférence dans l’objectif d’atteindre la vision de l’Afrique, « continent développé en 2060 ». Et pour atteindre cette vision, le renforcement de l’éducation est très important. Il est vrai que l’éducation pour tous atteint une étape satisfaisante mais les enseignements dispensés en Afrique ne répondent pas aux besoins de l’Afrique pour le développement. C’est pour cette raison que dans cette conférence, les participants ont jugé qu’il est nécessaire d’élaborer le programme des enseignements qui répondent aux besoins de l’Afrique. En effet, le programme commun dans toute l’Afrique est nécessaire. Concernant l’éducation numérique, le constat est que cette éducation n’est pas encore développée en Afrique alors qu’elle est la clé du développement durable.
Des défis s’observent dans d’autres secteurs
Dans le secteur de la santé publique, ils ont échangé sur les épidémies qui s’observent en Afrique. Pour ce secteur, l’Afrique affiche des faiblesses pour faire face à ces épidémies. Par exemple la disponibilité des vaccins reste un problème. Le changement climatique menace aussi l’Afrique, cela s’observe par des inondations qui se remarque dans plusieurs pays africains. Et, l’Afrique devrait s’investir dans la lutte contre le changement climatique.
Pour la mise en application de la zone de libre-échange continentale africaine, il y a encore des défis concernant le transport des biens et des personnes. L’autre défi concerne les moyens de payement des marchandises. Car, souvent le paiement se fait en monnaie américaine ou européenne. Or, le paiement devrait être en monnaies locales. Des lois pour l’accompagnement de cette zone de libre échange sont nécessaires.
Pour faire face aux défis qui freinent le développement de l’Afrique, le renforcement des organisations institutionnelles de l’Union africaine est nécessaire. Pour ce, la volonté politique des pays africains est primordiale.
Fidès Ndereyimana