
M.,Touadi est satisfait de voir que le président du Sénat a réitéré l’implication du parlement dans la lutte contre la faim (Photo Amédée Habimana)
En visite au Burundi, une délégation de la FAO (Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation), a été reçue en audience par le président du Sénat Emmanuel Sinzohagera. L’objet de cette visite était la promotion du plaidoyer au Burundi, pour une législation qui tient en compte la sécurité alimentaire et une revue à la hausse au moins à 10%, le budget alloué à l’agriculture dans les exercices budgétaires à venir.
A la sortie de l’audience, Jean Léonard Touadi, coordonnateur spécial de la FAO pour les réseaux des alliances parlementaires a fait savoir que les institutions burundaises sont à féliciter à voir les efforts fournis en vue de promouvoir une bonne alimentation. Et de laisser entendre qu’il est satisfait de voir que le président du Sénat burundais a réitéré l’implication du parlement dans la lutte contre la faim et la malnutrition, dans son rôle de législation et de contrôle de l’action gouvernementale. « Le Burundi a participé dans ces derniers jours à toutes les importantes manifestations organisées par la FAO en faveur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le but de notre mission est de faire un plaidoyer pour que le Burundi puisse finalement réaliser son alliance nationale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, en vue de faire partie de cette dynamique sous régionale en Afrique centrale et d’une dynamique plus large au niveau continentale » a déclaré M. Touadi. Et de faire remarquer que le parlement panafricain va officialiser le 28 juillet 2024, la loi type de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau continental. Et pour l’Union africaine (UA), des discussions sont en train d’être menées sur les démarches à prendre, après les accords et les engagements pris à Malabo, consistant à élever à 10% le budget alloué à la sécurité alimentaire et à la nutrition.
Le coordonnateur spécial de la FAO pour les réseaux des alliances parlementaires a fait savoir qu’un certain nombre de défis persistent encore mais que les pays africains doivent les relever. Ces derniers ne peuvent être relevés qu’avec le concours des institutions parlementaires.
Amédée Habimana