Le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de qualité (BBN) a organisé, le lundi 27 octobre 2025 à Bujumbura, une conférence de presse sur la semaine portes ouvertes organisé par ledit bureau du 27 au 31 octobre 2025 couplée avec la présentation des résultats de l’évaluation du prix qualité édition 2025-2026.

Le directeur général du BBN, Samuel Ndayiragije, a informé les médias que le BBN délivre des certificats et licences de conformité pour les produits. Ces activités de certification génèrent des recettes pour le trésor public soit 250 000 FBu par produit certifié. Grâce à la certification, les produits burundais sont compétitifs au niveau national, régional et international, ce qui augmentera le volume des exportations et apportera une plus value en termes de devises.
En matière d’étalonnage, de calibrage et de vérification des instruments de mesure, a-t-il dit, ces activités contribuent à l’augmentation de la visibilité du BBN, la rentrée des recettes et à mieux servir les consommateurs. Et d’ajouter que les laboratoires du BBN offrent des services d’analyse des produits de différentes sociétés et sont aussi sollicités pour analyser les produits commercialisés au Burundi dans le cadre de la surveillance du marché. Le laboratoire de chimie est déjà accrédité.
M. Ndayiragije a indiqué que le BBN effectue des inspections régulières à travers son programme annuel d’activités. Les principaux centres d’opérations sont les marchés, les boutiques, les alimentations, les magasins et les points d’entrée dont celui de Kobero, Kayanza, Mabanda, le port de Bujumbura, l’aéroport et Rumonge. Des nouveaux points d’entrée seront installés à Gisuru, Gahumo, Gatumba, Mparambo et Buganda.
Répondant aux questions des journalistes sur les boissons alcoolisées qui peuvent menacer la santé la vie humaine et la place du BBN par rapport aux autres bureaux régionaux et internationaux ; M. Ndayiragije a indiqué que le BBN est petit par rapport à ce qu’il devrait être. Il a signalé que toutes les boissons alcoolisées peuvent altérer la santé humaine, mais cela dépend de la quantité consommée. Il a ajouté qu’un citoyen burundais peut consommer une boisson qui a un taux de 16 % sans toute avoir fois mangé, ce qui peut causer un problème à sa santé.
Le BBN est confronté à pas mal de contraintes
M. Ndayiragije a précisé que le BBN est confronté à pas mal de contraintes sur le volet normalisation, métrologie et assurances qualités et essais. Il s’agit, notamment, d’un nombre limité des normes nationales élaborées suite à l’insuffisance des moyens matériels et financiers, le manque de moyens suffisants pour procéder à la vulgarisation et à la sensibilisation des parties prenantes et des consommateurs, sur les normes harmonisées , élaborées et adoptées, l’insuffisance des laboratoires d’essais qui fait que la plupart des produits commercialisés au Burundi ne soient pas préalablement analysés, le manque des outils de surveillance du marché et d’inspection, etc.
Odette Nijimbere
