Dans le cadre de la célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, l’Université du Burundi (UB) en collaboration avec la Fondation allemande des caisses d’épargne pour la coopération internationale (DSIK) et le Réseau des institutions des microfinance (Rim) a organisé le jeudi 11 novembre 2021, une table ronde des jeunes entrepreneurs, chercheurs de cette université et des institutions des microfinance sous le thème « Entrepreneuriat responsable »
Le recteur de l’Université du Burundi, Sanctus Niragira a fait savoir que la semaine mondiale de l’entrepreneuriat est la plus grande manifestation célébrant l’entrepreneuriat dans le monde. Cette année, elle est organisée dans la semaine du 8 au 12 novembre 2021 dans plus de 170 pays dans l’optique d’inciter le plus grand nombre de personnes à exploiter l’esprit d’initiative et d’innovation au moyen d’activités locales, nationales et internationales. En effet, M. Niragira a indiqué qu’au Burundi, cette semaine coïncide avec de nombreux efforts du gouvernements dans le secteur de l’entrepreneuriat. Ces engagement sont notamment l’intégration de l’entrepreneuriat dans le Programme national de développement (PND) 2018-2027 et dans la politique nationale de l’emploi, la promotion des entreprises privées par la mise en place des conditions favorables à la protection de l’entrepreneuriat privé pour accroitre les emplois des jeunes, la création des banques des jeunes et des femmes, etc.
M. Niragira a souligné que l’organisation de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat apparait comme un rappel à la raison de certaines personnes qui pensent toujours que l’Etat est le seul employeur. L’objectif général de cette table ronde est de mobiliser tous les acteurs intervenant à favoriser l’émergence de la prochaine génération d’entrepreneurs, d’innovateurs et de réalisateurs de changements. Aussi, c’est une occasion pour tous les participants de renouveler leurs engagements pour un entrepreneuriat responsable.
Le taux de chômage reste un handicap dans la croissance économique
Irène Inayange, directrice pays du DSIK, a précisé qu’en marge de cette semaine mondiale de l’entrepreneuriat, le DSIK est satisfait de sa contribution à l’amélioration de l’inclusion financière et de la situation socio-économique. Certes, les progrès sont perceptibles dans le domaine socio-économique mais le chemin à parcourir reste long. Car, le taux de chômage chez les jeunes reste un handicap dans la croissance économique du Burundi. En effet, le DSIK se réjouit du partenariat avec l’Université du Burundi qui a déjà porté ses fruits. L’objectif est d’aller de l’avant dans ce partenariat pour que les jeunes, une fois formés, puissent se mettre au travail, créer leurs propres emplois, accéder aux produits et services financiers et développer des activités économiques prospères.
Fidès Ndereyimana