Le jeudi 1er décembre 2022, le porte- parole du ministère en charge de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye a présenté aux médias deux groupes des personnes présumés criminels accusées de vol qualifié. La plupart de ces personnes sont des récidivistes qui avaient étés appréhendées et transférées à la justice accusées de vol à main armée. Il demande aux partenaires de la justice à ne plus les relaxer afin d’éviter les risques d’insécurité.
Le porte- parole du ministère en charge de la sécurité publique fait savoir qu’il y a eu une arrestation de deux bandes de personnes présumés criminels accusées de vol qualifié à main armée. Le premier groupe est composé de dix personnes accusées de vol perpétré le 2 novembre 2022 dans les enceintes de l’hôpital Prince Régent Charles où ils ont volé dans un véhicule d’un officier de police.
Dans ce véhicule, ajoute t-il, ils ont volés le pistolet de cet officier, deux machines ordinateurs portables et d’autres matériels. Le même groupe est accusé d’avoir commis un autre forfait à Nyakabiga où ils ont volé une moto cyclette dite Jehokuki. La particularité pour ce groupe, est qu’il est constitué par des récidivistes donc des personnes qui avaient été appréhendées et traduites en justice accusées de vol en main armée mais relaxées quelques jours après.
Le deuxième groupe est composé de neuf personnes, accusées de vol à main armée et de l’infraction de faux et d’usage de faux. Ce groupe est aussi accusé de vol qui a eu lieu à la cathédrale catholique de Ngozi en date du 17 novembre 2022 où ils ont volé des objets divers et même tué un veilleur. Pour ces deux groupes, M.Nkurikiye indique que certains des objets volés ont été saisis dont un fusil et les véhicules utilisés pour camoufler les forfaits.
Le porte -parole du ministère en charge de la sécurité indique que toutes ces personnes présumées criminels ont été appréhendées par la police et que les enquêtes ont été professionnellement bien faites. Leurs dossiers sont en cours de traitement et seront conduits à la justice pour qu’ils puissent répondre à tout acte criminel commis. M. Nkurikiye indique que la police est à l’œuvre pour protéger la population burundaise ainsi que leurs biens.
Le porte-parole du ministère de la Sécurité publique, Pierre Nkurikiye demande également à la population de dénoncer toute forme de crime constatée et transmettre l’information à la police afin de faciliter la sauvegarde de la paix et de la sécurité.
Clovis Dusabe (Stagiaire)