Echanger sur les défis freinant le commerce intra-régionalLe ministre en charge de l’intégration régionale dans ses attributions, Edouard Bizimana a procédé, le vendredi 21 novembre 2025, à l’ouverture des activités de la table ronde dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat et de l’industrialisation de l’Afrique (Salon industriel, édition 2025). L’activité a vu la présence de la secrétaire générale de la Communauté de l’Afrique de l’est (CAE), Veronica Nduva et différents représentants des entreprises opérant dans le secteur privé.

Au cours de cette activité organisée par l’AIB (Association des industriels du Burundi), de la CFCIB (Chambre fédérale de commerce et d’industrie du Burundi) en collaboration avec le EABC (East African business council ), les échanges ont porté essentiellement sur certains défis auxquels le secteur privé burundais est confronté pour tirer parti des opportunités offertes par le processus d’intégration de la Communauté de l’Afrique de l’Est et le marché commun.
Dans son discours d’ouverture, Edouard Bizimana, ministre ayant l’intégration régionale dans ses attributions fait savoir que le Burundi a enregistré des progrès significatifs en matière du commerce et d’intégration régionale. Il souligne qu’en travaillant ensemble, on pourra, sans doute, surmonter les défis auxquels fait face le commerce intra-régional.
M. Bizimana appelle ainsi le secteur privé à continuer à jouer son rôle, non seulement par l’investissement, la production et le commerce, mais aussi en proposant des solutions concrètes visant la mise en œuvre de la Vision d’émergence du Burundi en 2040 et de son développement en 2060.Dans son discours, le secrétaire général de la CAE, Veronica Nduva souligne le rôle joué par la communauté régionale au sein des pays membres, avant de soulever certains défis qui freinent le commerce intra-régional.
Bien que la CAE ait réalisé des progrès notables vers la construction d’un marché régional plus intégré, d’importants défis continuent de limiter le commerce intra-CAE. Ces derniers sont liés notamment aux coûts élevés du transport et de la logistique, l’insuffisance des infrastructures régionales, la persistance de barrières non tarifaires, l’accès limité à l’énergie et le développement industriel inégal qui freinent la compétitivité de la région. Surmonter ces obstacles est essentiel pour tirer pleinement parti de l’union douanière, du marché commun et du cadre plus large de cette communauté.
Claude Hakizimana
