Transformer le secteur minier en pilier du développement économique du pays
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a tenu, le mardi 25 mars 2025 en mairie de Bujumbura, une réunion à l’intention des membres des coopératives ou entreprises œuvrant dans le secteur minier. L’objectif de la réunion s’inscrivait dans le cadre de leur donner des orientations visant la promotion du secteur minier pour que ce dernier puisse contribuer efficacement à la croissance économique du pays. Les extracteurs ont été appelés au respect du Code minier en vigueur et à la transparence.


Le chef de l’Etat burundais appelle les coopératives ou entreprises opérant dans le secteur minier à se conformer au code minier du Burundi sans faux-fuyant, en suivant le principe gagnant-gagnant. M. Ndayishimiye a rappelé que le code minier en vigueur date du 4 août 2023 et dans ce dernier, il est précisé un délai de 90 jours pour pouvoir s’y conformer. Mais, jusqu’à présent, les opérateurs dans le secteur minier ne l’avaient pas encore fait.
Selon le président de la République, les ressources minières du pays appartiennent à l’Etat et devraient être gérées de façon qu’ellles soient un pilier du développement du pays.
Le chef de l’Etat burundais a recommandé aux extracteurs miniers de s’engager à fournir, chacun selon le minerais exploité, la quantité de minerais à apporter mensuellement. Cela permettra de connaître, préalablement, le montant estimatif que ce secteur peut générer et en tenir compte dans la planification de la loi des finances en cours d’élaboration, a-t-il ajouté.

Travailler dans la transparence
«Je vous exhorte désormais, de travailler dans la transparence. Ceux qui auraient caché des minerais dans leurs maisons sont priés de le déclarer chez les gouverneurs de province en vue de planifier leur vente», a fait entendre le président Ndayishimiye en faisant aussi un clin d’œil à ceux qui passent outre la loi. Il a, en outre, déclaré que celui qui dévoilera les minerais cachés aura dix pourcent (10%) de la valeur de la quantité des minerais saisi, en vue de décourager la fraude dans ce secteur.
Concernant les investisseurs étrangers qui opèrent dans le secteur minier au Burundi, le chef de l’Etat a fait savoir qu’ils devront montrer, avec des pièces bancaires vérifiées, le capital en devises apporté dans l’exploitation minière du pays.

Des réponses tranquillisantes aux doléances soulevées
Au cours de cette réunion, le président de la République a également saisi l’occasion pour recueillir, à travers l’échange, les avis et doléances des participants. Parmi ceux qui ont pris la parole, certains ont émis des propositions allant dans le sens de promouvoir le secteur minier du pays et d’autres ont évoqué certaines contraintes auxquelles ils font face dans leur travail. Le chef de l’Etat a fourni des éclaircissements surtout sur le code minier et des réponses tranquillisantes aux doléances soulevées. Il a exprimé son engagement accru pour transformer ce secteur en pilier du développement du pays.
Claude Hakizimana