Les différents projets appuyés par le gouvernement israélien ne visent qu’à accompagner le Burundi dans ses efforts de développement durable. Tels sont les propos de l’ambassadeur adjoint d’Israël au Burundi, Ron Margarit lors d’un entretien avec le journal «Le Renouveau du Burundi», le vendredi 24 octobre 2025, au terme d’une formation intensive de cinq jours à l’endroit d’une vingtaine de jeunes burundais par l’ambassade d’Israël au Burundi, en collaboration avec certains partenaires locaux. Cette initiative conjointe a été conçue pour promouvoir la créativité, l’entrepreneuriat et la technologie dans le secteur agricole.

Faisant vivre environ 90% de la population burundaise, l’agriculture doit occuper une place de choix dans les projets visant le développement du pays. C’est ainsi qu’une formation intensive de cinq jours allant du 20 au 24 octobre 2025 a été organisée à l’endroit d’une vingtaine de jeunes par l’ambassade d’Israël au Burundi, en collaboration avec certains partenaires burundais. Cette initiative conjointe a été conçue pour promouvoir la créativité, l’entrepreneuriat et la technologie dans le secteur agricole.
Le secteur agricole est confronté à pas mal de défis, entre autres, la productivité limitée, les effets du changement climatique, et un faible accès à l’innovation. A cela s’ajoute le fait que certains jeunes considèrent encore ce secteur comme peu attractif. Inspirée par l’expérience d’Israël, une nation qui a su transformer le désert en terre fertile grâce à la technologie et la recherche, cette initiative vise à susciter une nouvelle dynamique agricole au Burundi.
Transmettre à la jeunesse burundaise l’esprit d’ingéniosité et de résilience israéliennes
«Ce projet s’inscrit dans la volonté d’Israël de partager son expérience en matière d’innovation agricole avec ses partenaires africains, et particulièrement avec le Burundi, un pays doté d’un potentiel humain et agricole remarquable. Israël a connu des défis similaires à savoir des terres arides, des ressources limitées, mais les progrès ont été enregistrés grâce à une grande détermination à trouver des solutions locales. C’est cet esprit d’ingéniosité et de résilience que nous souhaitons transmettre à la jeunesse burundaise», a indiqué l’ambassadeur adjoint d’Israël au Burundi, Ron Margarit, dans un entretien au dernier jour de la formation. Les thèmes développés étaient centrés sur l’Agri-Tech, la pensée conceptuelle (Design thinking) et l’innovation durable.
Selon M. Margarit, cette formation a offert une occasion aux participants d’identifier les défis réels du terrain et de concevoir des prototypes de solutions agricoles intelligentes, abordables et adaptées au contexte burundais.
La coopération entre l’Israël et le Burundi se concrétise à travers divers domaines, selon Ron Margarit. «Israël est déjà actif au Burundi à travers plusieurs programmes de coopération technique et de formation, principalement dans les domaines de l’agriculture, la santé et l’entrepreneuriat des jeunes. A travers le programme Mashav, notre agence de coopération internationale, de nombreux Burundais ont déjà bénéficié de stages de formation en Israël, notamment sur l’irrigation goutte-à-goutte, l’agriculture durable, la sécurité alimentaire et le leadership communautaire», a-t-il laissé entendre.
Des projets visant l’accompagnement du Burundi
Ces projets visent tous un objectif commun, a-t-il dit, celui d’accompagner le Burundi dans ses efforts de développement durable, en s’appuyant sur des solutions concrètes, adaptées et co-construites avec les acteurs burundais. «Nous partageons pleinement la Vision 2040–2060 du gouvernement burundais. Israël croit profondément que l’avenir d’un pays se construit avec sa jeunesse. C’est pourquoi notre coopération met l’accent sur le renforcement des capacités, la formation professionnelle, et l’encouragement de l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes burundais. En un mot, notre ambition est de bâtir des ponts durables entre Israël et le Burundi, fondés sur la connaissance, la solidarité et la créativité. Ensemble, nous croyons qu’il est possible de transformer les défis en opportunités et faire de l’innovation un moteur de développement partagé», a-t-il renchéri.
Claude Hakizimana
