
Au nom de la Fénadeb, Ferdinand Simbaruhije recommande d’adopter la loi interdisant le travail des enfants (Photo Moïse Nkurunziza)
Lors d’un forum sur le plaidoyer en matière de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes (SSRAJ) organisé par le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida, le mardi 14 novembre 2023, à l’intention des membres des groupes d’échanges provincial et national, le directeur du programme national de santé de la reproduction Dr Ananie Ndacayisaba a appelé les responsables à tous les niveaux à contribuer dans la santé sexuelle et reproductive des adolescents et les jeunes.
A cette occasion, le délégué du ministère en charge de la santé publique, Dr Ananie Ndacayisaba a précisé qu’en matière de la santé, en général et la SSRAJ, en particulier, des progrès ont été réalisés, soulignant notamment l’intégration de l’éducation sexuelle dans les programmes de formation de l’école fondamentale, la mise en place d’une approche novatrice de réseautage socio-communautaire pour l’offre des services SSRAJ, ayant comme centre de gravité les centres de santé amis des jeunes.
Dr Ndacayisaba précise que la planification familiale est reconnue depuis longtemps comme un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien-être des femmes et de leurs familles. La disponibilité et l’accessibilité des produits contraceptifs et ceux qui sauvent la vie de la mère et de l’enfant devraient être une priorité dans toutes les formations sanitaires, tant publiques que privées pour la réduction des cas de morbidité et de mortalité des mères et des enfants. Il a signalé que tout couple a le droit fondamental de décider librement et en toute responsabilité du nombre d’enfants, de la limitation de leurs naissances et de disposer de l’information et de l’éducation, des moyens voulus, en la matière pour atteindre le bénéfice du dividende démographique.
Intégrer dans les curricula de formation paramédicale et médicale l’offre des services de SSRA
Les principales raisons du manque des services de SSRAJ sont l’absence de formation du personnel soignant et les raisons religieuses. Il est courant, selon l’enquête de recevoir des services au rendez-vous formel et les horaires d’ouverture fiables et les salles d’examens privées (environ 70% des établissements de santé). Comme recommandations, il s’avère nécessaire d’intégrer dans les curricula de formation paramédicale et médicale l’offre des services de SSRAJ, renforcer les capacités des prestataires de santé sur l’offre des services de SSRAJ, sensibiliser les responsables à tous les niveaux pour faciliter l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et les jeunes (SSRAJ) de qualité.
Eliane Nduwimana