La saison culturale B s’annonce favorable en commune Rutana, selon les prévisions de l’agronome communal Jean Claude Ndayishimiye. C’était lors d’une interview accordée au journal « Le Renouveau du Burundi », le lundi 26 mai 2025.

L’agronome communal a indiqué que les conditions climatiques ont été globalement bonnes, avec des pluies régulières et bien réparties, ce qui est essentiel pour une croissance bonne des cultures.
« Les semis ont été à temps et les pluies ont suivi un rythme satisfaisant. Cela conduit à une bonne récolte, notamment pour les principales cultures vivrières comme le maïs et le haricot », a déclaré l’agronome. Il a souligné également que grâce à des visites régulières sur le terrain, à des formations et à la distribution de semences de qualité, le rendement sera bon.
L’agriculteur Réverien Nduwayo, a confirmé cette tendance optimiste. « Si la météo continue à nous être favorable, nous pourrons récolter davantage que l’année passée », a-t-il témoigné.
L’agronome communal a encouragé les agriculteurs à poursuivre les bonnes pratiques culturales et à se préparer à bien conserver les récoltes pour éviter les pertes post-récolte.
Une implication accrue des agriculteurs
Selon M. Ndayishimiye, les agriculteurs de la commune Rutana ont montré un engagement remarquable. « Beaucoup ont suivi des recommandations techniques transmises lors des séances de vulgarisation agricole. Ces conseils portaient notamment sur la rotation culturale, le choix des semences améliorées, l’utilisation des intrants, etc. Des pratiques qui ont contribué à une meilleure résilience des cultures face aux maladies et ravageurs ».
En somme, selon M. Ndayishimiye, la saison culturale B en commune Rutana s’annonce prometteuse. Une bonne récolte pourra, non seulement améliorer la sécurité alimentaire locale, mais aussi renforcer les revenus des ménages agricoles, dans un contexte économique encore fragile.
L’agronome communal a appelé aussi la population à rester vigilant : « Il faut éviter toute complaisance. Jusqu’à la récolte, les agricultures doivent continuer à entretenir leurs champs ».
Mynka Careille Iriho (stagiaire)