Après deux jours de réflexion des membres de l’exécutif burundais sur le développement et qui étaient réunis dans une retraite gouvernementale depuis mercredi 3 novembre 2021, le président de la République, Evariste Ndayishimiye a clôturé ces activités, le vendredi 5 novembre 2021, à Gitega, par une séance de moralisation sur le patriotisme et la bonne gouvernance. Le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, a indiqué que c’était une retraite d’analyses critiques sur les trois missions que s’est fixées le gouvernement.
« Le président du Burundi vient d’organiser une retraite de trois jours. Cette retraite était en deux phases », a expliqué M. Ntahorwamiye. La première phase a concerné les deux premiers jours et concernait les membres de l’exécutif. L’objectif était de faire des analyses critiques pour vérifier si les objectifs que s’est fixés le gouvernement responsable et laborieux sont en train d’être mis en application. Selon ce secrétaire du gouvernement, le président Ndayishimiye a rappelé le principe de complémentarité et d’intégrité du gouvernement.
« Il n’était pas question de faire une analyse de chaque ministère de façon isolée mais plutôt une analyse par secteur».
Trois missions principales du gouvernement burundais
Selon toujours, Prosper Ntahorwamiye, le président de la République a rappelé trois principales missions du gouvernement à savoir : protéger les citoyens, poursuivre et juger ceux qui outrepassent la loi ainsi que la mission d’assurer le bien-être du citoyen en veillant sur son développement. « Il était question de voir également pourquoi le Burundi continue à éprouver des difficultés alors qu’il a des richesses potentielles qui peuvent contribuer à son développement ». M. Ntahorwamiye n’a pas manqué de signaler que pendant les deux premiers jours, les membres de l’exécutif burundais ont évoqué des défis et surtout des leçons , des perspectives et des recommandations à adopter pour atteindre l’objectif que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent. Concernant la dernière séance de moralisation, le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye a fait remarquer qu’il s’agit d’une sorte de couronnement pour les secrétaires permanents, les assistants des ministres, les directeurs généraux et les inspecteurs qui y étaient conviés.
« C’est pour qu’ils aient une bonne lecture et une compréhension commune sur la bonne gestion et la conduite de la chose publique ».
Moïse Nkurunziza