La population exhortée à éviter des litiges anodins
Lors des cérémonies de la rentrée judiciaire 2025-2026 au palais des congrès de Kigobe, le vendredi 26 septembre 2025, le procureur général de la République, Léonard Manirakiza a interpellé les agents du secteur judiciaire à un travail assidu pour l’accomplissement de bonnes œuvres dans ce secteur tout en conseillant à la population d’éviter d’engager des litiges de moins de valeur.

Se réjouissant des réalisations de l’année judiciaire 2024-2025, le procureur général de la République, Léonard Manirakiza, a appelé les agents du secteur judiciaire au travail assidu en vue de continuer sur la même lancée en accomplissement de bonnes œuvres. Conscient du rôle incontournable du secteur de la justice au développement, M. Manirakiza a également appelé à l’appropriation du thème de l’année judiciaire, qui est « La justice indépendante, fondée sur des procès bien rendus et exécutés dans les délais, contribuera à l’atteinte de la Vision de notre pays ».
Selon le procureur général de la République, de longues procédures judiciaires auraient un impact négatif sur l’économie des familles et du pays. A cela s’ajoute un phénomène d’engagement de beaucoup de procès pour des litiges infondés. Pour M. Manirakiza, les économistes devraient mener une étude pour mettre en lumière la perte subie par la famille et le pays en cas de longues procédures judiciaires du procès. Cette étude, a-t-il poursuivi, pourrait servir de référence pour certaines réformes dans le secteur de la justice.
Parmi les principales causes de la lenteur des procédures judiciaires, il y a notamment des recours par la partie insatisfaite du jugement rendu, mais consciente qu’elle n’est pas en réalité ; certains textes de loi favorisant beaucoup de recours, l’insuffisance du matériel et moyens de déplacement pour arriver sur le lieu des litiges, etc.
Le procureur général de la République a également évoqué certaines infractions inventoriées au cours de l’année précédente. Ces dernières concernent notamment le vol qualifié (5 451 cas), les coups et blessures (2 505 cas), les accidents routiers (1 134 cas), l’escroquerie (633 cas), la fabrication et l’utilisation des faux documents (443), les violences sexuelles (415 cas), les violences conjugales (271 cas) et bien d’autres. M. Manirakiza a exhorté la population à éviter d’engager des procès de moins de valeur
Claude Hakizimana
Jean Fiston Iradukunda (Stagiaire)