Dans la soirée du vendredi 22 juillet 2022, l’ambassade de la République populaire de Chine au Burundi a organisé les cérémonies de remise des prix du concours d’écriture sous le thème : « Moi et la Chine ». L’assistant du ministère ayant la coopération au développement dans ses attributions, Syldie Manirerekana a indiqué que le gouvernement burundais apprécie avec satisfaction qu’à travers l’écriture, le gouvernement chinois veut toujours renforcer la coopération dans le domaine de la culture et de l’art.
« Les articles produits par les lauréats gagnants vont sans nul doute contribuer à mieux comprendre la portée de la coopération sino-africaine, en général, et sino-burundaise en particulier », a fait savoir M. Manirerekana. Et d’ajouter que cet événement revêt un caractère très important pour renforcer l’amitié et la coopération sino- burundaise à travers l’écriture.
De son côté, l’ambassadrice de Chine au Burundi Zhao Jiangping s’est réjouie que, depuis 2020, ce concours a été organisé avec succès durant trois sessions consécutives. L’ambassadrice de la Chine au Burundi s’est réjouie également des relations excellentes qui existent entre le Burundi et la Chine. « Près de 60 ans après l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Burundi, d’innombrables histoires touchantes sur le partage du bonheur et du malheur, la solidarité à travers vents et marées, et la coopération tous azimuts sont comme le ciel étoilé de la nuit de Bujumbura, brillant de façon splendide, éclairant le chemin sur lequel nous avançons main dans la main ».
Accompagner les Burundais à atteindre l’objectif du Burundi émergent en 2040
Ce concours vise, selon Mme Jiangping, à approfondir davantage la fraternité entre « nos deux peuples », à promouvoir l’inspiration mutuelle des expériences de développement de nos deux pays. Il vise également à promouvoir l’inspiration des expériences de développement de nouvelles voies et de nouveaux horizons pour approfondir davantage la coopération gagnant-gagnant. Ce concours vise enfin à construire une communauté d’avenir partagé, à mieux accompagner les « frères » burundais dans la réalisation de l’objectif de faire du Burundi un pays émergent à l’horizon 2040.
M. Manirerekana a souligné à gros traits la coopération gagnant-gagnant entre le Burundi et la Chine. « Depuis l’an 2000, le gouvernement chinois a mis en place une plateforme de coopération gagnant-gagnant entre la Chine et l’Afrique à travers le forum de coopération sino-africaine ».
Vincent Mbonihankuye, gagnant du meilleur prix s’exprime
Un journaliste du journal Le Renouveau du Burundi, Vincent Mbonihankuye a gagné le meilleur prix de ce concours. Interrogé à propos, M. Mbonihankuye, étudiant en études doctorales (Ph.D) en Journalisme et Communication en Chine à Huazhong University of Science and Technology (HUST) en province Hubei, Wuhan, a révélé l’objet de sa participation. « Sachez d’abord que ma motivation principale de participer à ce concours n’était pas celle d’obtenir le prix d’amitié que l’ambassade m’a octroyé. Par contre, c’était un grand plaisir de pouvoir participer à ce dit concours car c’était une opportunité de pouvoir m’exprimer sur particularité de la coopération chinoise avec l’Afrique en général et le Burundi en particulier. C’est une occasion pour nous, les burundais de pouvoir nous exprimer librement sur la coopération Chine-Afrique et sino-burundaise afin de s’enrichir en connaissance de l’importance de la coopération dans ce nouvel monde allant vers le multipolaire »a-t-il expliqué.
Et d’ajouter, « comme je l’ai argumenté dans mon œuvre primé, l’Afrique a des potentiels en ressources naturelles pour le son développement durable. Mais le problème est que si certains pays ne viennent pour les piller à moindre prix, les Africains eux-mêmes les vendent en produits non finis. Or, en vendant le produit non transformé, c’est une perte à triple niveau. Premièrement, le produit va être vendu à un prix négligeable, deuxièmement, il y aura l’absence des emplois qui pourraient être créés sur place en faveur de la jeunesse locale et le manque du savoir-faire au troisième niveau ».
Donc, à l’heure actuelle, a également indiqué M. Mbonihankuye, l’Afrique a besoin d’une coopération bien réfléchie, négociée, orientée ou bien établie susceptible de faire face à des opportunités de développement sans précédent. Et c’est d’ailleurs que le titre de mon œuvre était formulé ainsi : Coopération Chine-Afrique, une coopération qualifiée pour le développement durable africain.
Ce candidat à l’école doctorale qui se spécialise en Diplomatie digitale, Communication internationale, Image du pays et en média digital lance un appel à la jeunesse burundaise de savoir que la meilleure des choses est leur patrie. C’est réaliste d’avoir des idéologies divergentes sur tel ou tel autre sujet comme la politique, l’économique, le sociale,…etc, mais il faut que prime l’intérêt du Burundi. « De l’autre côté, la jeunesse burundaise devrait se focaliser sur l’innovation et l’évolution technologique à tout prix étant donné que nous sommes dans le millénaire du digitale ». M. Mbonihankuye a remercié l’ambassade de Chine au Burundi et ses partenaires pour avoir organisé cette compétition aussi importante pour l’actuelle et future génération diplomatique burundaise.
Moïse Nkurunziza