Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a effectué, le jeudi 18 janvier 2024, une visite au Port de Bujumbura pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de cette infrastructure, phase 1, mis en œuvre par l’entreprise Khoury contracting company. A la suite du retard déjà enregistré, M. Ndayishimiye a tenu une réunion avec les concernés pour échanger sur les difficultés rencontrées. Il a recommandé un suivi rigoureux des travaux pour arriver à la réussite effective dudit projet.
Le président de la République en compagnie des ministres ayant le commerce et les infrastructures dans leurs attributions a visité le chantier des travaux de réhabilitation du Port de Bujumbura phase 1 par l’entreprise, Khoury contracting company. L’entreprise a également la mission de réhabiliter certaines voies d’accès menant à ce port notamment le tronçon Rond-point des Nations unies-Mutakura-Cibitoke. Après le constat, M. Ndayishimiye a exprimé un sentiment d’insatisfaction au regard des travaux déjà réalisés durant six mois alors que le délai d’exécution est de 24 mois à compter du 1er juillet 2023, le jour de la signature du contrat.
Le retard du matériel importé parmi les difficultés rencontrées
A la suite du retard déjà enregistré, le chef de l’Etat a tenu une réunion à l’intention des concernés, notamment le coordinateur de ce projet, le chef de mission de contrôle et le responsable de l’entreprise exécutante en vue d’échanger sur les difficultés rencontrées.
Au cours de cette réunion, chacun en ce qui le concerne s’est expliqué pour montrer les raisons qui ont freiné les travaux. Parmi les difficultés évoquées figurent certains plans non encore validés, le retard du matériel à importer, etc. Le chef de l’Etat a recommandé aux parties prenantes en particulier le ministère en charge des infrastructures de faire un suivi rigoureux des travaux pour arriver à la réussite effective de ce projet. Il a signalé qu’il va, lui aussi, suivre de près l’exécution dudit projet pour s’assurer que les travaux avancent au rythme voulu.
Claude Hakizimana