Le directeur général de la Régideso, Albert Manigomba a exposé, le mardi 5 janvier 2024, devant le président de la République lors d’une réunion du chef de l’Etat avec les responsables du ministère de tutelle, les stratégies en cours et envisagées afin d’accompagner le pays pour atteindre sa vision, « le Burundi un pays émergent en 2040 et pays développé en 2060». Il a signalé avec assurance que d’ici peu de jours, l’électricité sera en abondance à tel point que la production sera plus élevée que la consommation en électricité. M.Manigomba a fait savoir qu’ils travaillent jour et nuit pour stabiliser l’électricité et pallier à la pénurie de l’eau surtout en mairie de Bujumbura.
« Aucun pays ne peut se développer sans électricité » dit M.Manigomba dès l’entame de son intervention. A cet effet, M.Manigomba rassure que l’électricité sera en abondance après le mois de mars. Il signale que 27 MW en provenance du barrage de Rusumo falls seront disponibles. Pour l’électricité en provenance du barrage KABU16, la Regideso a déjà dépensé 5 000 dollars américains, toutefois, il reste encore 10 000 dollars pour paiement total de cette électricité et après sera connectée à l’électricité de la Regideso. Ainsi « l’électricité au Burundi ne sera plus un handicap de la Vision de l’Etat, « Burundi, un pays émergent en 2040 et développé en 2060», rassure M.Manigomba.
S’habituer à travailler 24 sur 24 heures
Selon M. Manigomba l’électricité manquera de consommateurs suffisants car, la production en électricité sera bientôt plus élevée que la consommation. Il exhorte alors les opérateurs économiques au Burundais à s’habituer à travailler 24 sur 24 heures afin d’utiliser l’électricité. Concernant la production de l’eau potable, M.Manigomba reconnait qu’il y a encore à faire dans le but de satisfaire toute la population. Cependant, indique –t-il, « nous sommes en train de tout faire afin de réparer des tuyaux défectueux ». Ces tuyaux sont maintenant abîmés car ils ont été installés, il y a longtemps. Il ajoute que, pour la capitale économique Bujumbura, les infrastructures dans la production de l’eau en gestion actuellement ont été mises en place en 2005. Donc, mentionne-t-il, la quantité produite est insuffisante pour toute la population notamment de la ville car la ville grandit du jour au jour. Pour faire face à cette pénurie d’eau, la Regideso a besoin de 102 millions dollars afin de bien alimenter toute la mairie de Bujumbura en eau potable. Pour M.Manigomba le problème majeur que rencontre cette institution est lié à l’insufisance des devises pour importer du matériel utile (fils conducteurs du courant électrique, tuyaux conducteurs de l’eau, etc.). La Régideso fait face aussi aux actes de sabotage posé par les bandes de malfaiteurs par exemple la coupure des fis conducteurs du courant reliés aux transformateurs, etc.
Appolinaire Ndikuriyo
