
Les jeunes ont besoin du soutien parental dans la lutte contre la prise des drogues
Pour la semaine dédiée à la lutte contre l’abus et le trafic des drogues, l’organisation Psychologue Sans Vacance (PSV), a organisé le vendredi 24 juin 2022, une sensibilisation à l’endroit des élèves du Lycée Scheppers de Nyakabiga sur les méfaits des drogues. Alain Joseph Hatungimana, directeur exécutif de PSV, interpelle les parents à s’occuper de leurs enfants pour éviter qu’ils sombrent dans la drogue.
La consommation des stupéfiants par les jeunes est une réalité au Burundi. Dans l’objectif de célébrer la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, PSV a voulu se joindre aux autres, dans la sensibilisation dans la lutte contre l’abus et le trafic de drogue aux jeunes scolarisés. Cette journée sera célébrée le dimanche 26 juin 2022 et est destinée à la sensibilisation de la population aux risques encourus lors de la consommation de ces substances.
Dans sa présentation, Eric Hasabumukama membre de l’organisation Psychologue sans Vacance a montré les différentes sortes de drogues consommées au Burundi, les causes et les conséquences ainsi que la prise en charge de la victime. Des témoignages ont été apportées pour montrer aux jeunes élèves le danger de la consommation de drogues.
Solon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de sept mille personnes meurent chaque année suite à la consommation des drogues, tandis que 5% meurent à cause de l’alcool.
Les causes sont multiples
Selon Alain Joseph Hatungimana, directeur exécutif de PSV, les causes de la consommation de drogues sont variées. La consommation de drogues peut être en rapport avec des blessures de l’enfance comme l’a démontré Bievenue Ndereyimana et Fabrice Manirakiza dans leurs témoignages. Elle peut aussi être due à l’effet de groupes. L’implantation et la commercialisation des drogue fait que la drogue soit accessible facilement d’où sa consommation.
Tout comme la prise des drogues a des causes, les conséquences ne manquent pas, précise M. Hatungimana, les conséquences se remarquent non seulement sur la victime, mais aussi sur sa famille et la société en général. Les jeunes qui ont participé à cette sensibilisation ont apprécié les enseignements reçus et ont demandé qu’il y ait l’instauration dans les écoles des clubs de santé mentale pour apprendre davantage tout ce qui concerne les drogues.
Le directeur exécutif de PSV a demandé au ministère de l’Education nationale de créer dans écoles des services de suivi psychologique et au ministère de la Santé publique d’instaurer la politique nationale de santé mentale tout comme il y a des politiques nationales de lutte contre les maladies chroniques.
Aline Nshimirmana