«Le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a poursuivi, le mercredi 8 janvier 2024, ses descentes sur les sites d’exploitations minières dans différentes provinces. Les sites visités exploitent le cassiterite et le coltan. Il s’agit de celui de Kididiri en commune Busiga dans la province de Ngozi et celui de Kivuvu en commune Kabarore dans la province de Kayanza.
Dans cette visite, le président Ndayishimiye a constaté au site Kididiri que la production de plus de 15 tonnes de coltan et de cassiterite au cours de l’année 2024 est encourageante. Il a ainsi appelé le patron de la société Bucomi (Burundi company mining) de bien déclarer la production et surtout de penser à l’exploitation mécanisée à court terme afin d’augmenter la production. Sur le site Kivuvu, le président de la République a été informé que les travaux d’installation des équipements modernes sont avancés et permettront bientôt une production de plusieurs centaines de tonnes de coltan.
Dans son discours, Evariste Ndayishimiye a appelé la population avoisinante à bien sauvegarder la sécurité du site et surtout celle du pays tout en évitant les fraudes qu’elles soient des minéraux ou de production alimentaire. Il l’a dit au moment où la population des collines frontalières avec le Rwanda a une mauvaise habitude de vendre les différentes récoltes dans ce pays. Les richesses nationales, une fois vendues à l’extérieur doivent ramèner des devises dont le pays a besoin pour importer les produits essentiels dont le carburant et les médicaments. Pour Evariste Ndayishimiye, chaque citoyen, doit faire sien le combat contre la fraude. Et de faire remarquer à la population que la vente légale du coltan et le cassiterite permettra au gouvernement de construire les infrastructures de base telles que les routes, les hôpitaux, les écoles et les adductions d’eau potable. Et plus tard, le pays se construira des usines et industrie et du coup arriver au développement souhaité. D’où, pour le chef de l’Etat, il faut que chaque citoyen prenne conscience de cette richesse de notre sous sol.
Aux jeunes, le chef de l’Etat rappelle que l’âge d’or pour travailler est pour aujourd’hui. Il faut donc éviter l’oisiveté jusqu’à dénoncer ceux qui passent des journées sur des « ligalas » comme des voleurs. M. Ndayishimiye a tout de même rappelé que l’année 2025 es baptisée, « année de travail acharné et assidu » pour tout Burundais. Chacun doit travailler quitte à préparer son développement et du coup arriver à l’émergence d’ici 2040 et le développement en 2060.
Amédée Habimana