Le ministère de la Solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre a célébré, le 25 octobre 2023, au chef lieu de la province de Rumonge, la journée internationale de la femme rurale. Elle est célébrée sous le thème : « Les femmes rurales, clé d’un monde sans faim ni pauvreté ».
Dans son allocution de circonstance, le secrétaire permanent au ministère en charge des affaires sociales, Pontien Hatungimana a fait savoir que normalement, la Journée internationale de la femme rurale est célébrée le 15 octobre de chaque année. Au Burundi, la Journée internationale de la femme rurale est célébrée le 25 octobre 2023du fait que l’agenda des hautes autorités était chargé. Il a précisé que cette journée a pour objectif de soutenir la femme rurale, pour son autonomisation et le développement de tout le pays. Mais aussi, la journée est une occasion de sensibiliser les Etats et les gouvernements, sur l’importance capitale de la femme rurale, afin de mobiliser les partenaires financiers et techniques, pour appuyer ses projets élaborés.
M. Hatungimana a rappelé que c’est la femme rurale qui est chargée de préparer les champs et s’occupe des travaux ménagers. Elle est responsable de l’organisation de toutes les activités qui s’opèrent dans sa famille. C’est elle qui doit être responsable de l’alimentation équilibrée des enfants depuis le bas-âge. Il a affirmé que beaucoup de femmes adhèrent dans des coopératives. Cela leur permet d’échanger les expériences dans le but de bien élaborer leurs projets de développement.
C’est pour cette raison que le secrétaire permanent au ministère en charge des affaires sociales, invite tous les intervenants en matière de la promotion de la femme en général, d’intervenir dans toutes les activités visant son autonomisation, pour développer tout le pays en général.
Améliorer le statut social de la femme rurale
Quant au représentant du coordinateur résident des Nations unies au Burundi, Léonard Ndikiminwa, il a affirmé que le Burundi a fait des avancés visant l’amélioration du statut social de la femme, plus particulièrement à travers la gratuité de l’éducation, des soins de santé pour les enfants de moins de cinq ans et les mères qui accouchent ainsi que la participation des femmes dans les institutions de l’Etat.
Toutefois, il déplore que la situation de la femme rurale reste précaire suite à la discrimination dont elles font objet, en ce qui concerne la gestion des biens familiaux. Il a rappelé aussi que certaines femmes ne sont pas encore conscientes de l’adhésion dans des associations, pour bénéficier des appuis financiers et techniques des partenaires.
C’est dans cet ordre d’idée qu’il a interpellé toutes les femmes en général de se rassembler dans des coopératives, pour échanger les expériences en ce qui concerne leur autonomisation. Il a demandé également au gouvernement du Burundi d’investir beaucoup dans les projets visant la promotion et le développement des femmes en général et celles du milieu rural en particulier.
Rose Mpekerimana