Mme Kanyana a suggéré aux commerçants de s'atteler à la commercialisation des produits d'exportation pour permettre l'entrée des devises au Burundi
Dans la soirée du vendredi 15 septembre 2023, l’Ombusman du Burundi, Aimée Laurentine Kanyana a tenu une réunion à l’intention des commerçants de la province Ngozi. Parmi les problèmes auxquels font face les commerçants de Ngozi, il a été mentionné le manque de devises, la limitation de l’espace de commercialisation des céréales, le manque du sucre, etc.
Mme Kanyana a indiqué qu’elle a organisé cette rencontre avec les commerçants de la commune Ngozi après avoir receuilli par téléphone plusieurs lamentations de la part de certains commerçants. Elle a donc décidé de venir auprès d’eux pour recueillir en détail toutes leurs doléances afin de dégager des recommandation nécessaires aux problèmes posés.
S’agissant du manque de devises, Mme Kanyana leur a suggéré de s’atteler à la commercialisation des produits d’exportation pour permettre l’entrée des devises au Burundi.
Pour les commerçants des céréales auxquels on a interdit de les vendre dans d’autres provinces, Mme Kanyana leur a demandé de bien suivre de près cette décision qui protège la consommation locale. Elle a aussi mentionné l’habitude des commerçants de vouloir stocker les produits pour les vendre plus tard à des prix très élevés.
Parlant des problèmes liés au manque de sucre, l’Ombusman a signalé que le sucre est rare pendant l’été et que, par contre, les commerçants peuvent par exemple compléter ce sucre par le miel en attendant que la production soit bonne.
Les participants à cette rencontre ont également mentionné le fait d’avoir mis en location leurs stands et que maintenant l’Etat a décidé de les mettre aux noms des locataires. A ce sujet, l’Ombusman a souligné que l’Etat a pris cette décision dans le but de favoriser les consommateurs puisque les locataires avaient l’habitude de hausser les prix pour compenser le loyer qui étaient très élevé.
Pour tout autre problème, Mme Kanyana leur a conseillé d’aviser les administratifs pour que ces derniers dressent un rapport et le transmettent à l’institution de l’Ombusman pour analyse et proposition des solutions.
Gratiella Irakoze
