
M. Niyonzima: «Cette province occupe la première place au niveau nationale en ce qui est de la planification familiale (Photo : Clovis Dusabe)
En ce qui est de la planification familiale nous nous sommes donné le slogan, « mettons au monde ceux dont nous sommes capables d’élever ».Les statistiques montrent que la province de Ngozi occupe la première place .Dans toutes les structures de santé, ceux qui ont compris les bienfaits de la planification familiale ont déjà adopté les méthodes », cela ressort d’un entretien du quotidien Le Renouveau du Burundi avec Dr Jean Bosco Niyonzima, médecin provincial de la province de Ngozi.
La culture pro-nataliste et l’envie d’avoir les enfants de sexes différents constituent les causes majeures de l’augmentation de la population dans notre pays. Il appelle la population au changement de mentalité afin d’adopter la planification familiale.
Selon le médecin provincial de la province de Ngozi, cette province occupe la première place au niveau national en ce qui est de la planification familiale. Pour y arriver, il indique qu’ils se sont donné comme slogan : « Mettons au monde ceux dont nous sommes capables d’élever ». En plus, dit-il, après avoir constaté que cette province est dans les milieux les plus peuplés, ils ont fait des sensibilisations pour mobiliser la population à faire face à l’augmentation de la population.
Revenant aux bienfaits de la planification familiale, Dr Niyonzima fait savoir que cette dernière favorise le développement des familles et du pays. En plus , renchérit-il, la planification familiale diminue considérablement le nombre de décès mère-enfants occasionnés par des grossesses rapprochées. Elle contribue à la prévention des risques causés par les grossesses non désirées et autres .
Sur les contraintes qui freinent la planification familiale, Dr Niyonzima cite entre autres la culture pro-nataliste des burundais, l’envie d’avoir les enfants de sexes opposés, les croyances des certains religieux et des mauvaises langues sur les méthodes utilisés dans la planification familiale. Pour acheminer le Burundi à un pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, Dr Niyonzima appelle la population burundaise au changement de mentalité et adopter à la planification familiale car, a-t-il, ajouté, cette dernière permettra le pays d’avoir en premier lieu les foyers émergents et développés.
Clovis Dusabe