Sur une étendue de quatorze mille hectares, avec trois cent cinquante tonnes de semences pour la culture du maïs, on attend une production de plus de quarante mille tonnes. La production du maïs peut se multiplier par deux par rapport à l’année dernière. De même pour les autres cultures, la production sera bonne .Tels sont les propos d’Emile Kubwimana, directeur du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage en province de Ngozi. C’était lors d’entretien accordé au quotidien « Le Renouveau ». Il appelle la population à se préparer pour la récolte du maïs et éviter le gaspillage des rendements. Il invite aussi la population à mieux se préparer pour la saison culturale B qui va bientôt suivre.
Le directeur du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage en province de Ngozi, remercie le gouvernement burundais pour avoir rendu disponible les semences du maïs et leurs prix abordables. Il indique que la saison culturale A s’est bien déroulée. Comme contraintes, il a signalé l’insuffisance de fertilisants de type urée. Les principales cultures pour cette saison sont entre autres le maïs, le haricot, les pommes de terre et autres. Pour la culture du maïs, a- t-il, ajouté, on a cultivé quatorze mille hactares. Pour les semences, ils ont utilisé deux cents tonnes de Pan 53 et environ cent cinquante tonnes de ZM605 et ZM621(Amasega).Pour les pommes de terres, on a cultivé sur une étendu de deux mille quatre-cents hectares, malgré l’insuffisance de semences.
M .kubwimana fait savoir que la production pour cette saison sera satisfaisante, car, ajoute-t-il, en plus de terres cultivables exploitées, les fertilisants étaient déjà disponibles avec le début des précipitations. Pour les fertilisants, il précise qu’ils ont utilisé plus de 3 534 tonnes de Fomi Imbura. Pour l’urée, renchérit-il, sur 1 520 tonnes prévues ; seule 67% étaient disponibles. Pour fomi Bagara, ils se sont servi de 143 tonnes .Sur 2 500 tonnes de KCL (ishwagara), ils ont eu 65%.
La population appelée à la bonne gestion de la production
Pour que la production soit bonne pour cette saison, M. Kubwimana mentionne qu’ils ont débuté la saison avec des sensibilisations sur l’usage des fertilisants produits naturellement et des semences sélectionnées. Autres choses, dit-il, la population a pris le devant dans le traçage des courbes de niveaux, ce qui a servi dans l’arrosage pendant les moments de carence des pluies.
« Nous voyons que les champs sont merveilleux surtout pour la culture du maïs. Au mois de février, la population va commencer à récolter. Nous l’appelons à préparer les lieux de stockage de la production, veiller sur le séchage afin de générer la production de bonne qualité et éviter le gaspillage des rendements.» a indiqué M.Kubwimana. Il appelle la population à mieux se préparer pour la saison B qui va bientôt suivre.
Clovis Dusabe
