Le vendredi 29 Mars 2024, les porte-paroles des institutions ont animé une émission publique au chef-lieu de la province de Karusi en vue de répondre aux différentes préoccupations de la population burundaise. La redynamisation de la Société sucrière du Moso (Sosumo) a été anoncée pour bientôt pour faire face du Sucre.
Parmi les questions qui ont été adressées aux porte-paroles des institutions figure celle relative à l’état des lieux du passage de l’analogie vers le numérique en matière de diffusion de l’information au Burundi. Répondant à cette question, Thierry Kitamoya, assistant du ministre ayant les médias dans ses attributions a fait savoir que ce ministère a su surmonter les obstacles auxquels il faisait face, ce qui permettra d’améliorer le secteur de la télévision. Etant donné que ce système numérique sera bientôt utilisable, il a invité les médias à se préparer pour exploiter efficacement en vue d’apporter leur contribution dans l’accélération de l’atteinte de la vision d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060. Les participants ont ensuite voulu savoir ce qui aurait interrompu les travaux de construction de la banque centrale. Dans ses éclaircissements, Bellarmin Bacinoni, porte-parole de cette banque a informé que les travaux de construction de cette banque continuent. En effet, a-t-il justifié, la banque d’émission d’un pays ne se construit pas n’importe comment. Elle doit plutôt être construite de façon à protéger les activités qui s’y dérouleront. Ainsi, a-t-il renchéri, ces travaux se poursuivent à l’intérieur de cette banque et il est prévu qu’elle sera fonctionnelle dans vingt quatre mois.
Booster la production du sucre au Burundi
Onesime Niyukuri, porte-parole du ministère burundais ayant le commerce dans ses attributions a quant à lui répondue aux préoccupations de la population suite à l’insuffisance du sucre. Selon lui, le gouvernement du Burundi s’est engagé à redynamiser la société sucrière du Moso (Sosumo), en vue de booster sa production. C’est ainsi que cette société a noué des relations de partenariat avec l’autre société ougandaise dont le nom de Sarrai Group. Le démarrage des activités étant prévu au cours du mois d’Avril de cette année, une telle stratégie permettra, selon lui, d’accroître la production en sucre en vue de satisfaire la clientèle locale et de promouvoir son exportation. Toutefois, il a invité les administratifs à être chaque fois vigilants pour que la distribution de ce produit se fasse sans tricherie.
Tharcisse Sibonkomezi