Le Vice-président de la République, Prosper Bazombanza s’est joint à la population de la colline Ntobwe, en commune et province de Gitega, dans les travaux de développement communautaire, le samedi 18 mai 2024. Ces derniers consistaient au pavement des salles de classe en construction dans le cadre de l’extension de l’Ecofo Ntobwe. Il appelle les Burundais à vaquer aux activités quotidiennes tout en réservant une journée par semaine pour le développement communautaire.
Ces travaux rehaussés par la présence de Prosper Bazombanza, ont vu la participation des parlementaires élus dans la circonscription de Gitega, du gouverneur de la province, des hauts cadres et natifs de la nouvelle province de Gitega ainsi que la population. Ils consistaient à mélanger le ciment, le sable et le gravier pour paver les salles de classe en construction. Cette école a été construite grâce aux efforts de la population notamment les élèves en vacances qui ont fabriqué des briques en entièreté; de la présidence de la République par l’octroi du ciment; d’un prêtre italien de la congrégation des pères doctrinaires qui vit au Burundi depuis plus de 70 ans et de la Banque de crédit de Bujumbura qui a donné les tôles.
Le Vice-président de la République a, dans son discours, salué le travail patriotique que les élèves ont accompli pendant les vacances. Il a, de ce fait, félicité l’administration communale qui a organisé et assuré l’encadrement de ces derniers. Ce qui montre déjà qu’il y a la détermination d’arriver à la vision du Burundi en 2040, pays émergent et en 2060, pays développé, qu’il suffit d’une volonté et un suivi de la part des administratifs à la base. En cette période où le Burundi progresse vers la période électorale de 2025, M. Bazombanza a lancé un appel à la population en âge de voter c’est-à-dire celle qui a 17 ans et plus, de penser à se procurer la Carte nationale d’identité. Pour lui, attendre la dernière minute revient à surcharger les administrateurs des communes et partant, entraîner des retards qui amèneront les gens à perdre leur droit de se choisir des parlementaires et conseillers communaux, faute de documents. Il a également rappelé que la période électorale ne doit pas freiner le rythme des activités de développement communautaires car, c’est le moment idéal plutôt exercer ce droit civique.
Amédée Habimana