le chef de l’Etat félicité la force de défense nationale pour sa professionnalisme
Dans la suite de ses séances de moralisation et de causerie morale à l’endroit des corps de défense et de sécurité, le président de la République, Evariste Ndayishimiye a rencontré les militaires de la 2è division, le jeudi 6 juin 2024 à Gitega. L’armée est une force du pouvoir pour protéger le pays et du coup permettre le développement économique comme l’a fait remarquer, le président Ndayishimiye.
Cette séance de causerie morale a été marquée par les échanges entre le chef de l’Etat et les militaires. Dans son mot introductif, Evariste Ndayishimiye a félicité le corps de la défense dans son ensemble pour sa bravoure incontestée ici dans le pays et ailleurs dans le monde. « Votre professionnalisme est une protection du pays et les Burundais ne peuvent que vous féliciter » a-t-il dit. Et d’ajouter que depuis les temps anciens, l’armée burundaise a toujours été brave. L’exemple le plus parlant est la résistance acharnée que les soldats du roi Mwezi Gisabo ont menée face à une armée allemande, des plus puissantes du monde. Même vers la signature du Traité de Kiganda, ils ont combattu pour protéger le roi. Bihome est un symbole de l’amour de la patrie, lui, qui a accepté de sacrifier sa vie en lieu et place du roi. M. Ndayishimiye a annoncé par ailleurs que bientôt un monument symbolisant les patriotes vaillants sera construit en mémoire du soldat Bihome.
La fiérté du pays
Le Burundi a toujours disposé d’un pouvoir fort, soutenu par l’armée. Et actuellement, les militaires burundais manifestent des prestations louables dans le pays et ailleurs dans le monde. Ils sont la fierté du pays et soutiennent le pouvoir et l’autorité publique car, le développement en dépend directement. Aucun pays ne peut arriver à un développement voulu sans une armée professionnelle dévouée à défendre la souveraineté et l’intégrité du territoire, a poursuivi le président de la République.
Evariste Ndayishimiye a fait observer que dans l’histoire, il a été remarqué que toutes les personnes d’un esprit divisionniste à caractère destructeur du pays, ont toujours recouru à l’armée. Si le pays a sombré dans une guerre ou dans des guerres, c’est l’armée qui n’a pas accompli sa mission convenablement. Car, elle est une ombre dans la paix, ombre qui se transforme en bouclier en cas de besoin et urgemment. Heureusement, a-t-il martelé, avec l’accord global de cessez-le feu en 2003, les anciens des forces armées burundaises et les anciens des mouvements rebelles, se sont coalisés et ont commencé à construire une armée professionnelle, image de l’Unité des Burundais chèrement acquise. Le processus de réintégration et de fusion ayant abouti à un corps de défense nationale du Burundi est un témoignage qui doit contribuer à ficeler la sérénité des esprits du peuple burundais. Cela se manifeste déjà par les projets de développement qu’il entreprend grâce à la confiance en l’armée qui rassure tout le monde.
Amédée Habimana
