
Le Vice-président a indiqué que le gouvernement du Burundi ne ménagera aucun effort afin que la protection des droits de l'enfant soit une réussite.
Sous le haut patronage du Vice-président de la république du Burundi, Prosper Bazombanza, le ministère en charge des droits de la personne humaine en collaboration avec ses partenaires, ont procédé, le vendredi 25 novembre 2022, aux cérémonies de célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant dans la province de Cibitoke en commune Rugombo. L’édition 2022 de ladite journée est célébrée sous le thème : « L’inclusion et la non-discrimination pour le bien-être de tous les enfants au Burundi ».
Dans son discours de circonstance, le Vice-président de la république du Burundi, Prosper Bazombanza a d’abord souhaité une bonne journée internationale à tous les enfants. Il a indiqué que la protection des droits de l’enfant au Burundi n’est plus un problème parce que le gouvernement l’a déjà prise en main. « Le gouvernement du Burundi ne cesse d’organiser des campagnes de vaccination des enfants pour les prévenir contre les maladies épidémiques. Nous interpellons les parents à s’occuper de leurs enfants depuis leur naissance. Il déplore le comportement de certains parents qui décident de faire l’avortement, oubliant qu’il y a la loi burundaise qui punit exemplairement un tel comportement », a-t-il précisé.
Concernant la question des enfants en situation de rue, le Vice-président a demandé aux ministères en charge de la justice, celui de la santé publique et celui de la sécurité publique de s’asseoir ensemble pour trouver une issue favorable parce que le bonheur de l’enfant ne se trouve pas dans la rue mais, dans la famille. Il salue le pas déjà franchi dans la protection des droits de la personne humaine en général et des droits de l’enfant en particulier en promettant que le gouvernement ne cessera de mettre en place des stratégies d’amélioration de la protection des droits de l’enfant. « Nous remercions toutes les personnes qui ont déjà mis en place des orphelinats ou les centres d’encadrement des enfants mais nous tenons à les informer que la meilleure place pour un enfant se trouve dans la famille. Nous réitérons aussi nos sincères remerciements aux partenaires qui ne cessent de soutenir le programme du gouvernement du Burundi. Nous leur demandons de continuer à aider nos enfants, parce que sans les enfants d’aujourd’hui, il n’y a pas le Burundi de demain », a-t-il insisté.
Une occasion pour l’auto-évaluation
La ministre en charge des droits de la personne humaine, Imelde Sabushimike, a fait savoir que cette journée qui est célébrée au Burundi depuis 1990 constitue pour les autorités une occasion d’auto-évaluation pour voir leurs réalisations pendant plus de 30 ans et en trouver des issues positives pour la promotion des droits de l’enfant. Elle a promis que le ministère en charge des droits de la personne humaine ne ménagera aucun effort pour mettre en œuvre les recommandations formulées par le ministère en charge de la santé publique en collaboration avec le ministère de la sécurité publique pour promouvoir les droits de l’enfant au Burundi.
Saisir toutes les opportunités
Le représentant de l’Unicef au Burundi, John Agbor, a à son tour signalé le caractère spécial de la célébration de cette année marquée par le dialogue important entre le Vice-président et les enfants. Il a rappelé que les enfants ont aussi le besoin d’être entendus et d’apprendre davantage sur les politiques publiques mises en place en leur faveur, mais aussi exprimer leurs besoins. Il a soulevé les défis auxquels les enfants font face où il a cité les changements climatiques, les crises humanitaires, les déplacements forcés, etc. « Que cette célébration soit une bonne occasion de poser le problème, de réfléchir ensemble, afin que les enfants grandissent libres, en bonne santé, et qu’ils puissent profiter pleinement de tous leurs droits », a-t-il indiqué. Il a encouragé les enfants à saisir toutes les opportunités qui leur sont offertes pour faire du monde de demain un monde meilleur où tous les enfants pourront grandir et s’épanouir. Il leur a demandé de soulever les doléances au Vice-président de la République et de faire des recommandations sur l’image du Burundi.
Il a enfin indiqué que le système des Nations Unies, les partenaires au développement et les partenaires du gouvernement appellent à ce que chaque enfant ait le droit d’être inclus et protégé et de bénéficier les mêmes chances d’atteindre son plein potentiel.
Olivier Nishirimbere