Ils se réjouissent de la récolte de la saison culturale A
Les riziculteurs de la province de Bubanza, ceux de la commune Gihanga en particulier, apprécient la récolte de riz pour la saison culturale A 2025. Selon le Directeur du Bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Sylvestre Ndayishimiye, la récolte du riz est bonne malgré le retard de la pluie. Elle est également abondante pour les agriculteurs qui ont bien entretenu leurs champs et fait le suivi. Cela ressort d’une interview accordée à la rédaction du journal Le Renouveau du Burundi, le mardi 4 Mars 2025.

M. Ndayishimiye indique que les conditions climatiques ont été particulièrement favorables malgré le retard de la tombée de la pluie. De plus, les riziculteurs ont bénéficié d’un meilleur accès aux intrants agricoles, tels que les semences de qualité et les fertilisants organo-minéraux. Ces bonnes conditions climatiques favorisent une récolte abondante et qui a un impact direct sur la vie des riziculteurs et de leurs familles. Elle garantit aussi la sécurité alimentaire, permet de générer des revenus supplémentaires et contribue à l’amélioration des conditions de vie. souligne-t-il
« La culture du riz est une culture aquatique qui nécessite de l’eau suffisante soit la pluie et les eaux d’irrigation abondantes et régulières. Si la pluie tombe tardivement, les eaux d’irrigation ne peuvent pas être suffisantes pour assurer une bonne production. Par ailleurs, pour la saison culturale A, depuis la tombée des premières pluies après ses retards, elles n’ont pas cessé de tomber jusqu’à assurer un bon rendement aux agriculteurs. Ce qui rend heureux les riziculteurs ». signale le directeur du BPEAE.
Les agriculteurs interrogés, expriment leur joie pour la récolte abondante du riz de la saison culturale A. Ils disent qu’ils étaient désespérés au moment où il s’observait le retard de pluie, mais à son arrivée, l’espoir est revenu chez eux. « C’est une fierté d’avoir de bons rendements car, nous investissons beaucoup d’efforts pour accéder à une bonne production», expliquent-ils
Manque d’urée et l’insuffisance de pluie, pour la saison cultural B
Selon M. Ndayishimiye, le manque d’engrais, notamment l’urée, une fertilisante essentielle, va impacter la production agricole B, car si la production de la saison A est bonne, c’est parce que les engrais étaient disponibles.
Il fait entendre que ses inquiétudes et celles des agriculteurs ne sont pas seulement liées au manque de l’urée seulement, mais aussi à l’insuffisance de pluie qui s’observe dans cette saison en cours.
Anne Bella Irakoze (Stagiaire)