Le ministère des Finances, du budget et de la planification économique a signé, le lundi 24 janvier 2022, un accord de don de 150 millions de dollars américains entre la Banque mondiale et le gouvernement du Burundi pour renforcer la protection sociale. Le projet va s’étendre sur les 18 provinces du pays.
La représentante résident de la Banque mondiale à Bujumbura, Véronique Kabongo a indiqué que ce projet vise à réduire la pauvreté en protégeant les populations les plus vulnérables du Burundi par les transferts monétaires et des mesures d’accompagnement. Elle a précisé que ce projet qui va s’étendre sur les 18 provinces du Burundi met à l’échelle certaines composantes du projet d’appui aux filets sociaux en cours « Merankabandi » qui a ciblé 4 provinces. Mme Kabongo a ajouté qu’en plus des transferts monétaires et des activités pour améliorer le capital humain, ce projet introduit des mesures d’accompagnement à la création d’emploi. Il va renforcer le développement des systèmes de prestation de la protection sociale et assurer l’intégration des réfugiés et des communautés d’accueil dans les systèmes nationaux de protection sociale.
Le projet « Merankabandi » appuie l’accès au revenu aux ménages vulnérables
Le ministre en charge des finances, Domitien Ndihokubwayo a remercié la Banque mondiale pour son engagement à accompagner le gouvernement du Burundi dans sa politique de développement. Il a souligné que la mise en œuvre de ce projet constitue un aspect important dans le soutien de développement du capital humain, l’une des principales priorités du plan national de développement 2018-2027. Il a ajouté que ce projet va permettre d’étendre à l’échelle nationale les systèmes des filets sociaux productifs aux ménages vulnerables dans les zones sélectionnées. Pour soutenir la mise en œuvre des actions prioritaires inscrites dans les stratégies de protection nationales, le gouvernement du Burundi a lancé en 2017 avec le soutien de la Banque mondiale un projet « Merankabandi ». L’objectif du projet est d’appuyer l’accès au revenu à travers les transferts monétaire réguliers et les mesures d’accompagnement aux ménages extrêmement vulnérables. Aussi, ils doivent renforcer les mécanismes d’exécution des filets sociaux de base.
Fidès Ndereyimana