Les chansons et danses traditionnelles gardées dans leur originalité est l’un des meilleurs moyens pour préserver et de promouvoir la culture burundaise, a dit Aubin Igiraneza, président et représentant du club culturel Abeza lors d’un entretien avec le journal « Le Renouveau ». Chaque région traditionnelle avait des danses propres à elle. Chaque danse était rythmée par des chansons produites selon des événements auxquels les chanteurs se référaient pour trouver des termes adéquats.
Selon Aubin Igiraneza, le représentant du club culturel Abeza, ce club a vu le jour en 2013 et a été agréé par l’ordonnance ministérielle après cinq ans d’expérience en 2018. Pour atteindre leur objectif de préserver et de promouvoir la culture burundaise, ils ont mené des recherches dans les différents coins du pays et ont trouvé que chaque région traditionnelle avait sa propre danse rythmée par des chansons selon les événements liés à la vie du pays comme «ubugabire (héritage), ukubandwa (culte à Kiranga), ubugeni (cérémonies en rapport avec la fondation du foyer)» et autres. Dans le club Abeza, ils essaient de garder l’originalité de ces chansons et danses traditionnelles dans leur production.
M. Igiraneza fait savoir qu’ils ont déjà produit des chansons en audio et vidéos qu’ils ont postées sur les réseaux sociaux à savoir youtube et facebook. Le club Abeza a divisé ses membres dans quatre groupes des filles danseuses, garçons danseurs, groupe musical et celui des tambourinaires. Ils ont fait cette catégorisation pour essayer de garder le modèle des anciens artistes burundais. Les gens qui voient et apprécient leurs œuvres sollicitent souvent le club pour aller couvrir leurs fêtes. Certains clubs culturels s’inspirent des connaissances de ce club. M. Igiraneza.
Le président du club culturel Abeza demande aux autorités burundaises de garantir les droits d’auteur car, il y a des gens qui utilisent les chansons des autres pour leurs profits sans le consentement des producteurs. Pour ceux qui organisent des festivals, M.Igiraneza les implore de bien vouloir aimer y insérer des danses traditionnelles pour promouvoir la culture de notre chère patrie. Il invite les parents d’envoyer leurs enfants dans des clubs culturels pour qu’ils grandissent dans l’amour de la culture burundaise.
Taylor Ndikumana (Stagiaire)