Rehaussé par le directeur de cabinet adjoint à la Primature, Fréderic Nimubona, les services de la primature ont organisé, le jeudi 18 décembre 2025, un atelier de validation du rapport national sur le développement du capital humain 2024-2025. Fréderic Nimubona qui a procédé au lancement des assises a fait savoir que ce rapport stratégique est d’une importance capitale pour l’avenir du Burundi.

«Le rapport national sur le développement humain que nous sommes appelés à examiner est l’aboutissement d’un processus rigoureux, méthodique et inclusif. Il a mobilisé l’ensemble des parties prenantes nationales, avec l’appui constant et apprécié des partenaires au développement. Fondé sur des analyses approfondies et des données probantes, ce rapport s’inspire des meilleures pratiques internationales et est un document stratégique d’une importance capitale pour l’avenir de notre pays», a fait savoir M. Nimubona. Il a rappelé que ce rapport intègre pleinement les réalités, les priorités et les ambitions propres du Burundi et s’inscrit dans une parfaite cohérence avec la Vision d’émergence du Burundi en 2040 et de développement en 2060, le programme national de développement 2018/2027 révisé, ainsi que les engagements internationaux du pays.
M. Nimubona a fait savoir que ledit rapport met en évidence les progrès notables réalisés ces dernières années en matière de développement humain ainsi que les défis structurels persistants auxquels le Burundi fait face notamment la pauvreté multidimensionnelle, les inégalités sociales. Il a ainsi rappelé que les résultats du rapport traduisent des avancées appréciables, surtout en matière d’amélioration de l’accès aux services sociaux de base et le renforcement de la participation des femmes à la vie économique et sociale.
Un modèle pour concrétiser les ambitions de la Vision Burundi 2040-2060
M. Nimubona a signalé que ce rapport est une analyse stratégique approfondie du secteur du développement humain au Burundi mettant un accent particulier sur la capitalisation des opportunités offertes par l’économie verte et l’économie bleue, leviers pour accélérer la transformation du modèle de développement du pays. Il constitue également modèle pour concrétiser les ambitions de la Vision Burundi 2040-2060.
Pour M. Nimubona, le diagnostic que dresse ce rapport est à la fois conscient et exigeant et met en lumière les contraintes macroéconomiques et structurelles persistantes avec la nécessité de revitaliser la croissance économique. Il met également en évidence les défis sociaux majeurs pouvant freiner l’amélioration de l’Indice de développement humain en matière de pauvreté, de sécurité alimentaire, de santé et d’éducation.
Laurent Mpundunziza
