La mission a été couronnée de succès pour l’Afrique et le Burundi
Le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, qui est également le premier vice-président de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine, est rentré, dans la soirée du mercredi 11 juin 2025, d’une mission de travail, qu’il a effectué en République française, dans la ville de Nice. Le président Ndayishimiye avait pris part aux assises de la 3e conférence des Nations Unies sur les océans, au nom du continent africain, représentant le président de la république d’Angola, qui est actuellement le président de cette conférence de l’Union africaine. Selon la porte parole du président de la République, cette mission a été couronnée de succès pour l’Afrique et le Burundi.

Lors de cette conférence mondiale, qui était coprésidée par la France et le Costa Rica, Rosine Gatoni, porte parole du chef de l’Etat burundais, a fait savoir que le président Ndayishimiye a porté la voie de l’Afrique en appelant à une synergie d’efforts et une solidarité mondiale en faveur de la protection des océans, du fait que l’Afrique est un continent avec une très grande puissance maritime avec plus de 47 000 kilomètres de littorales sur les océans, mers et îles. « Notre continent possède trente et neuf pays qui touchent sur les océans et les mers avec seize autres qui sont enclavés. Les économies de toutes ces nations dépendent principalement de l’accès à la mer via le commerce transfrontalier ainsi que les échanges commerciaux », a expliqué le chef de l’Etat burundais, aux conférenciers.
A cette occasion, Mme Gatoni a indiqué que le chef de l’Etat burundais a appelé à une forte mobilisation de financements pour multiplier les efforts dans la protection des océans et sa faune. Il s’agit également d’une bonne opportunité de partage de technologies et des connaissances pour toutes les parties prenantes en vue de bien protéger et partager cette richesse mondiale commune. Elle a ajouté que le chef de l’Etat burundais a souligné les menaces clés de notre biodiversité à savoir, les sécheresses, les changements climatiques et les pèches illicites qui se pratiquent dans ces différents océans et mers du monde.
Réitérant la position de l’Afrique dans ce combat, elle a informé que le président Ndayishimiye a appelé à une Afrique qui est prête à des actions concrètes, à contribuer pour des solutions, afin de protéger les océans.

Des accords ont été signés
En marge de cette troisième conférence sur les océans, Mme Gatoni a signalé que le Burundi s’est joint aux autres pour signer un accord sur les conventions des Nations Unies sur le droit de la mer, et qui porte sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale. Elle a informé que c’est le ministère burundais des Affaires étrangères qui a apposé cette signature au nom de la république du Burundi.
Elle a précisé que le président Ndayishimiye a également participé dans un sommet intitulé « L’Afrique pour les Océans », organisé conjointement par le royaume de Maroc et la France. C’était un cadre propice pour tous les Etats africains de réitérer encore leurs positions en faveur de la protection des océans, mais aussi une occasion pour afficher leur solidarité aux pays enclavés, à travers l’initiative conduite par le Maroc visant la facilitation de l’accès des Etats du Sahel à l’Atlantique dont le Burundi fait partie.
Sur cela, Mme Gatoni a dit que le chef de l’Etat burundais a affirmé la position du Burundi, un pays enclavé mais son économie dépend de l’accès à la Mer. Le président burundais a insisté sur le fait que les océans, les Mers et l’eau en général, est de nature mobile et ses bénéfices doivent être partagés par tous les Etats. Pour y arriver, il a lancé un appel à une solidarité mondiale pour la construction des infrastructures comme les chemins de fer ainsi que les infrastructures robustes, qui pourraient faciliter les pays enclavés, à accéder aux océans et mers, etc.

Le président Ndayishimiye a été reçu par Emmanuel Macron
En marge de cette conférence, Mme Gatoni a mentionné que le chef de l’Etat burundais a été reçu en audience par le président français, Emmanuel Macron. Elle a informé que les entretiens entre ces hautes personnalités ont porté essentiellement sur la qualité de la coopération entre leurs pays respectifs. Elle a précisé qu’ils ont apprécié son état des lieux, et ont promis de continuer à la renforcer, plus précisément dans les domaines clés comme l’éducation, les formations professionnelles et des métiers, et d’autres, mais en alignement à la Vision 2040-2060. Mme Gatoni a signalé que lors de leurs échanges, ils ont aussi évoqué la situation socio-sécuritaire qui prévaut dans la sous région en particulier à l’Est de la RDC. A cela, elle a affirmé que le président Emmanuel Macron a salué les efforts du Burundi et sa contribution d’une manière concrète et spéciale dans le rétablissement de la paix et la sécurité en RDC, sans oublier les efforts régionaux et internationaux via différents accords et traités. D’ajouter également, que M. Macron, apprécie l’hospitalité remarquable du Burundi en faveur des milliers des réfugiés congolais, ce qui témoigne le leadership du président burundais, ainsi que son engagement pour aider les peuple congolais à recouvrer la paix.
Renforcer l’amitié entre les Premières dames du Burundi et de la France
Lors de leur séjour à Nice, Mme Gatoni a souligné que la Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye a eu un cadre d’échanges et de rencontre avec son homologue, la Première dame de la république française, Brigitte Macron. C’était dans une belle rencontre organisée à l’intention de toutes les Premières dames présentes, où elles ont eu l’occasion de visiter les différents lieux touristiques et mémorables. Cela leur a offert un cadre de renforcement de l’amitié et de la fraternité. Mme Gatoni a affirmé que la participation dans cette conférence sur les océans par le chef de l’Etat burundais ainsi que sa désignation pour représenter tout un continent, a démontré encore une fois au monde, que le Burundi est un pays respecté, et qui s’affirme de plus en plus sur la scène internationale. Cela qui est une grande fierté pour le peuple burundais, laquelle nous devons au leadership exceptionnel du président Ndayishimiye.
Avit Ndayiragije