Echanger pour une compréhension commune de la vie du pays
Le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, a rencontré le lundi 1er décembre 2025 au palais présidentiel Ntare Rushatsi, les responsables des médias et les influenceurs burundais, en vue d’échanger pour avoir une compréhension commune de la vie nationale dans l’ensemble. Le président Ndayishimiye rappelle que le rôle des médias est incontournable, non seulement au développement, mais aussi au renforcement de la démocratie du pays.

s’il y en a. (Photo: Claude Hakizimana)
« La presse burundaise devrait être une source d’apprentissage», a indiqué le président de la République, Evariste Ndayishimiye, aux participants. Il a précisé qu’il les a invités dans cette réunion pour échanger dans l’obtique d’avoir une compréhension commune sur la situation de la vie nationale, soulignant que la rencontre avec les responsables des médias fait suite à la tournée qu’il a effectuée dans tout le pays.
Remerciant la presse burundaise pour le travail abattu, M. Ndayishimiye a rappelé le rôle important et la contribution des médias au changement de mentalités de la population, à la promotion de l’image du pays et au renforcement de la démocratie.
Dans cette séance de moralisation qui marque un tournant positif dans le paysage médiatique burundais, les échanges ont tourné autour des questions liées à l’entrepreneuriat, les TIC, l’hygiène et l’assainissement ainsi que diverses entraves aux initiatives visant le développement du Burundi. Le président de la République encourage les jeunes à la créativité tout en profitant des opportunités offertes par les TIC et bien d’autres domaines.

Chaque responsable dans son domaine doit communiquer
La Vision d’émergence et du développement du Burundi 2040-2060 ne pourra pas être atteinte comme souhaité si la communication est laissée de côté, ont fait remarquer certains des participants. A cette même occasion, ils ont exprimé certains défis qui minent le secteur médiatique burundais dont le manque de sources d’information fiables suite à la réticence de certains responsables qui ne communiquent pas, l’insuffisance d’internet dans le pays, etc., freinant, dans ce sens, leur devoir de contribuer à informer et former le peuple burundais sur la situation de la vie du pays. Les participants ont également salué les efforts du gouvernement visant la facilitation des médias burundais, dans leur travail.
En ce qui est de la réticence de certains administratifs et leaders, de donner l’information, le président Ndayishimiye a rappelé que chaque leader, chacun en ce qui le concerne, est tenu à communiquer les nouvelles dans son domaine, ce qui peut permettre aussi de connaître les problèmes et les résoudre à temps, s’il y en a. « Un leader ou un administratif doit être visionnaire et courageux, afin de s’attaquer aux problèmes qui surgissent dans la société », a-t-il ajouté.
Concernant la question d’hygiène et d’assainissement où il y a un probable relâchement dans certaines localités, M. Ndayishimiye a répondu que l’hygiène le tient à cœur. « Tout le monde devrait se sentir allergique au sujet du maque d’hygiène», a-t-il renchéri, avant d’appeler la presse burundaise à encore contribuer à la sensibilisation de la population via leurs plateformes.
Au cours de cette séance, le président de la République a prodigué divers conseils à ces responsables des médias et influenceurs tout en répondant à une série des questions des professionnels des médias.
Claude Hakizimana
