Le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye apprécie le climat apaisé qui prévaut actuellement sur la scène politique burundaise et appelle les leaders des partis politiques agréés au Burundi à contribuer à la réalisation de la vision nationale d’un Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. Cela a été dit lors de la réunion de moralisation qu’il a tenue, le jeudi 3 octobre 2024 au palais présidentiel Ntare Rushatsi, à l’intention de ces leaders des partis politiques.
Dans son mot liminaire, le président de la République a salué le fait que les formations politiques du Burundi soutiennent les initiatives visant le développement du pays. Il rappele aux leaders des partis politiques qu’ils sont des influenceurs de l’opinion, donc qu’ils doivent utiliser cette opportunité pour sensibiliser leurs adeptes au changement de mentalité en vue de les interpeller à s’impliquer activement dans le développement du pays.
Le chef de l’Etat se dit satisfait du changement déjà opéré au sein de la classe politique burundaise. Selon lui, les responsables des partis politiques burundais ont déjà compris qu’ils sont comme des joueurs du match, car quand celui-ci se termine, les joueurs se serrent les mains et ne se voient plus comme des adversaires.
Au cours de cette séance, le chef de l’Etat a évoqué certains points forts sur lesquels il faut miser pour arriver à la réalisation effective de la Vision nationale 2040-2060. Il s’agit entre autres de la volonté de tout un chacun à œuvrer pour l’intérêt supérieur de la patrie ; l’exploitation et la transformation des richesses naturelles du pays ; le développement du capital humain ; la paix et la sécurité et la protection de l’environnement et bien d’autres.
Réfléchir sur la contribution à apporter au développement du pays
Le président Ndayishimiye est revenu sur l’esprit de responsabilité qui devrait normalement caractériser un leader ou un cadre du pays. Chacun devrait s’interroger et réfléchir sur sa contribution à apporter pour le développement. A cet effet, il leur a rappelé que le Burundi regorge de potentiels nécessaires pouvant permettre le décollage économique du pays.
Prenant la parole à son tour, le ministre en charge de l’intérieur, Martin Niteretse, a fait savoir qu’il y a un climat apaisé sur la scène politique burundaise. « Les partis politiques cohabitent bien », a-t-il mentionné. En briefant sur la récente réunion des responsables des partis politiques, M. Niteretse a précisé que ces derniers ont été appelés à sensibiliser leurs membres en âge de voter de prendre part au prochain enrôlement électoral.
Claude Hakizimana