Le vendredi 20 août 2021, au palais des congrès de Kigobe, les députés ont siégé en séance plénière qui portait sur la présentation du rapport de la descente de la commission permanente en charge des questions agricoles pour se rendre compte du processus d’achat et de stockage du surplus du maïs. Le ministre en charge de l’agriculture, Deo Guide Rurema, a apporté des réponses claires aux questions et aux inquiétudes des députés.
Dans l’objectif de constater le processus de l’achat et les conditions de stockage du maïs en surproduction, les membres de la commission adc hoc ont effectué une descente dans les différentes communes des provinces de Karusi et Gitega, respectivement première et deuxième à avoir récolté le plus grand surplus de maïs. Ils ont constaté que la population est satisfaite de ce programme du gouvernement d’acheter les surplus du maïs qui vise à protéger la récolte et à donner la valeur aux efforts des agriculteurs. Comme l’a fait savoir le président de la commission, Jocky Chantal Nkurunziza, la satisfaction porte principalement sur le rendement atteint et le prix de 680 FBu au kilo fixé par l’Etat.
Même les matériels importés n’ont pas beaucoup tardé à arriver sur terrain
Cependant, les députés ont soulevé des inquiétudes basées sur certains défis comme le retard de l’importation de certains matériels comme l’humidimètre, les palettes, les sacs pic appropriés pour la conservation. A ces défis, ils ont ajouté l’insuffisance des centres de collecte et des hangars de stockage. Le ministre Rurema a fait savoir que la solution pour presque tous défis a été vite trouvée. Il a ajouté que même les matériels qui ont été importés comme l’humidimètre et les balances n’ont pas beaucoup tardé à arriver sur terrain. Pour faire face à l’insuffisance des centres de collecte, M. Rurema a fait savoir que sur les cent dix-neuf centres qui étaient prévus, on ajouté soixante-dix-huit autres.
Parlant du sort de cette surproduction stockée, le ministre Rurema a fait savoir que 50% seront vendus dans les marchés provinciaux et communaux pour couvrir les besoins de la population, 20% gardés comme stock stratégique de l’Etat et 30% seront vendus aux communautés qui en ont le plus besoin. Comme le ministère en charge de l’agriculture se limite aux stockages de cette surproduction, les députés ont suggéré que les ministres en charge du commerce et des finances soient au futur rendez-vous pour éclairer le sort final du stock.
Fiacre Nimbona