
L'examen a été passé dans la transparence et la sérénité.
La commission de recrutement au sein des Publications de presse burundaise (PPB) a organisé, le samedi 21 mai 2022, la passation du test de recrutement pour le remplacement du personnel des PPB qui est parti en retraite à la fin de l’exercice 2021. Cette activité a connu un succès, au regard de son déroulement.
Interviewé à propos du déroulement du test, Fiacre Nimbona, président de la commission de recrutement a indiqué que les PPB cherchent du personnel varié pour remplir les places vacantes pour son bon fonctionnement, vu que cette institution a connu un grand nombre du personnel parti en retraite. Il a mentionné que sur 212 candidats qui ont été présélectionnés, 118 se sont présentés pour passer le test. La passation du test a été faite en toute transparence puisqu’à la place du nom du candidat, sur le papier, on a donné le code pour éviter qu’au moment de la correction on soit impartial. Pour éviter les tricheries, M. Nimbona signale que celui qui a inventé ces codes ne fera pas partie des correcteurs. Les correcteurs ne connaitront pas les noms correspondants à ces codes. Il a ajouté que le test a été passé dans différents locaux des PPB, premièrement pour distancier les candidats en évitant les tricheries et deuxièmement pour éviter la transmission de la Covid-19 qui n’est pas encore éradiquée.
Que les meilleurs gagnent
M. Nimbona rassure les candidats qu’il n’y aura pas aucune partialité lors de la correction. Il informe que les PPB cherchent des travailleurs intelligents et compétents pour contribuer à son bon développement. C’est pourquoi seuls les meilleurs seront sélectionnés pour travailler dans cette institution.
Concernant les défis rencontrés lors de cette activité, le président de la commission de recrutement dit que les défis observés a été le non respect du temps. La vérification des identité pour s’assurer que les candidats qui se présente pour passer le test est le même qui a postuler a beaucoup duré à cause du grand nombre de candidats.
Certains candidats ont indiqué au journal Le Renouveau qu’ils ont apprécié la façon dont le test s’est passé surtout le fait de ne pas mentionner leurs noms sur les feuilles d’examen. Ils ajoutent que, vu que les places sont limitées par rapport aux nombres de candidats, ils sont prêts à accepter les résultats.
Gratiella Irakoze