
M. Ndacayisaba indique les médias doivent contribuer par des informations en rapport avec les signes de cette maladie afin d'aider à l'éradiquer
Le vendredi 19 mai 2023, le Programme national pour la santé reproductive (PNSR) a organisé un atelier media sur les fistules obstétricales. L’objectif était d’appeler les médias à contribuer par la production des émissions et des articles en véhiculant des informations en rapport avec les signes de cette maladie afin d’aider à l’éradiquer, d’aider dans les sensibilisations de la communauté pour éviter les facteurs de risque mais aussi d’apporter un soutien dans le circuit des stratégies de recrutement des femmes souffrant des fistules obstétricales.
Annanie Ndacayisaba, directeur du PNSR a indiqué que les fistules obstétricales est une maladie liée à une perforation qui met les voies génitales en communication avec la vessie et le rectum. C’est une maladie qui doit être éradiquée. En plus d’être grave pour la santé humaine, cette maladie provoque une stigmatisation et humiliation dans la societé, handicape l’économie familiale et d’autres.
Pour M. Ndacayisaba, cette maladie doit être combattue avec toute énergie. Dans cette lutte, ajoute-t-il, les médias doivent contribuer en véhiculant des informations en rapport avec les signes de cette maladie pour que la population puisse être informée afin d’approcher les structures de soins.
Concernant les causes de cette maladie, le directeur du PNSR cite, entre autres, les grossesses avant l’âge de 18 ans, l’accouchement difficile, les grossesses tardives, les grossesses multiples et les grossesses rapprochées. Pour la prévenir et l’éradiquer, il a demande à toutes femmes enceintes de faire toutes les consultations et de suivre tout le calendrier prénatale, d’éviter les accouchements à domiciles, faire le suivi après l’accouchement, d’adhérer à la politique de la contraception pour limiter les grossesses juste après l’accouchement. Il a interpellé les femmes présentant les symptômes de ne pas se stigmatiser mais d’approcher les structures de santé car c’est une maladie guérissable.
Les grossesses rapprochées parmi les causes
Quant à Théophile Bigayi, plus de 3 248 cas des fistules obstétricales sont déjà opérés depuis l’an 2010 jusqu’en 2022.Pour lui, elle est une des complications les plus graves pouvant survenir lors d’un accouchement. Il a fait savoir que les fistules obstétricales sont de trois catégories. Il cite la fistule urogénitale, donc la fistule qui met en communication les voies urinaires et les voies génitale, la fistule rectovaginale qui relie le rectum et l’organe génital de la femme et la fistule mixte qui provoquent des pertes à la fois des selles et des urines.
Pour éradiquer, dit-il, les médias doivent rendre plus sensibles le sort de ces femmes malheureuses pour préserver la vie, produire beaucoup d’émissions et des articles afin que le public ne soit plus ignorant des informations concernant la prévention des cas des fistules. Il a appelé les femmes à faire recours aux accouchements assistés par les professionnels de la santé, à éviter les grossesses multiples et rapprochées mais aussi à consulter les formations sanitaires au moins quatre fois pendant la grossesse.
Clovis Dusabe