La formation des journalistes sur la santé sexuelle et reproductive s’est poursuivie le 29 mars 2024. Les orateurs ont insisté sur la diffusion des informations qui éduquent la population pour le changement de comportement en rapport avec la santé sexuelle et reproductive.
Les exposés faits par les cadres du PNSR (Programme national de la santé de la production), Philbert Sinzinkayo et Philbert Hakizimana se sont articulés sur les différentes sortes de méthodes naturelles et modernes de contraception, l’état des lieux de la planification familiale au Burundi, les défis liés à ces thématiques, les rumeurs qui circulent autour de ces méthodes de contraception ainsi que les stratégies utilisées pour lutter contre la désinformation.
Ils ont rappelé que la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes adolescents ne reflète pas automatiquement l’utilisation des méthodes contraceptives. Par contre, ils ont signalé qu’informer ces jeunes sur ladite thématique les aide à bien mener une vie sexuelle saine. Elle les aide aussi à lutter contre les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non-désirées.
Des éclaircissements sur la planification familiale
Les journalistes, à leur tour, ont eu l’occasion de demander des éclaircissements sur la santé sexuelle et reproductive. Ils ont révélé différentes sortes de rumeurs qui circulent autour des méthodes de contraception. Les conférenciers du PNSR ont rappelé que certaines familles se focalisent sur les rumeurs et les fausses informations autour de la planification familiale. Or, ont-ils souligné, ces familles devraient mettre en avant les méthodes de contraception qui les aide à espacer et limiter les naissances pour prévenir les conflits familiaux qui se remarquent souvent causés par une forte démographie. Ils ont, en outre, rappelé que si les méthodes de contraception naturelles et modernes réussissent à plus de 90%, pourquoi alors les familles peuvent se fier aux rumeurs alors qu’elles devraient mettre plus d’importance sur ce qui peut les aider à éviter les dangers pour leur santé sexuelle et reproductive.
Rose Mpekerimana