
Belyse Mutoni, femme bénéficiaire des services de la planification familiale en commune Gashikanwa
Le travail des agents de santé communautaire (ASC) consiste à sensibiliser la population sur la santé de la reproduction, c’est-à-dire la planification familiale en encourageant l’utilisation des méthodes contraceptives, la santé sexuelle des adolescents ainsi que l’accouchement assisté en milieu de soins.
Selon Tharcisse Ndihokubwayo, agent de santé communautaire au Centre de santé Rutanga en commune Gashikanwa dans la province de Ngozi, les ASC aident dans l’administration des méthodes contraceptives non prescriptibles dont les préservatifs qu’ils soient féminins ou masculins et leur utilisation pour la limitation des naissances.
Ndihokubwayo, le travail des ASC consiste à sensibiliser la population sur la santé de la reproduction. « Aider dans l’administration des méthodes contraceptives non prescriptibles dont les préservatifs qu’ils soient féminins ou masculins et leur utilisation pour la limitation des naissances figurent aussi dans leurs cahiers de charges. Les agents de santé communautaire jouent aussi le rôle de transmettre l’information des services de santé vers la population et inciter cette dernière à fréquenter les formations sanitaires », dit Ndihokubwayo.
Réduire les cas de décès liés aux maladies
Les ASC de Gashikanwa se réjouissent que la santé de la population soit améliorée surtout celle des femmes. M. Ndihokubwayo affirme que les accouchements à domicile ont baissé. « Les cas de décès maternel ont diminué grâce à nos sensibilisations », dit-il.
Belyse Mutoni, mère de trois enfants, bénéficiaire des services de la planification familiale témoigne que les actions des agents de santé communautaire l’ont convaincue à prendre de bonnes décisions concernant l’espacement des naissances. Pour elle, leur part est primordiale dans la promotion de la santé de la mère et de l’enfant.
Les ASC de la commune Gashikanwa disent qu’ils font face au manque de moyens de déplacement, d’imperméables, de parapluies ainsi que de téléphones pour faciliter la communication. « Nous n’avons pas de livrets pédagogiques pouvant nous servir à mieux sensibiliser la population », ajoute Mme Suzanne. Elle informe en outre qu’ils bénéficient des unités téléphoniques mais rarement.
Eliane Nduwimana